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[Critique] Gomorra saison 2 : présumé coupable

Publié le 11 octobre 2016 par Linfotoutcourt

On reprend là où on avait laissé la camorra de Gomorra : avec le clan Savastano, le clan Conte, et tous les Don de l'organisation mafieuse en quête de respect et de territoire. Qui en cavale, qui entre la vie et la mort, et qui en nouveau ponte des États-Unis de la mafia napolitaine. Entre Rome, l'Amérique latine, et Naples, on replonge avec plaisir dans les trafics, la clandestinité, et la corruption.

Réalisme. Mais la nouvelle démocratie souhaitée pour la paix dans un milieu dans lequel chacun veut sa part du butin, veut régner un peu plus que l'autre, et dans lequel chacun se méfie de son prochain ne peut durer éternellement. Surtout quand la vengeance, les alliances, et les manipulations entraînent un interminable cycle de violence. Car Gomorra, dans cette saison 2, c'est toujours cette dure réalité criminelle dans laquelle la justice et la police ne sont que des notions lointaines visibles que lorsque l'un des voyous en trahit un autre.

Un monde de brutes. Gomorra c'est, finalement, l'envers de la série policière. On ne doit plus chercher le coupable, mais le moins innocent, et surtout celui qui restera en vie pour gagner cette guerre de pouvoir terrible et captivante, où il n'y a plus ni famille, ni ami pour parvenir à ses fins.

Gomorra saison 2 a été diffusée sur Canal+. Retrouvez nos autres critiques !

Article écrit par Simon D. Réhon.

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