Magazine Culture

Le merveilleux voyage de Kubo

Publié le 12 octobre 2016 par Tanja @HaKo_niwA

590811-jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx

Je n’ai pas regardé la bande annonce avant d’y aller, j’ai juste fait confiance en met amis et contacts qui ont vu le film et qui ont aimé. Et oui, je suis comme ça.

kubo_et_l_armure_magique
Kubo et l’armure magique

Synopsis : Kubo est un être aussi intelligent que généreux, qui gagne chichement sa vie en sa qualité de conteur, dans un village de bord de mer. Cette petite vie tranquille, ainsi que celle de ses compagnons Hosato, Hashi et Kamekichi va être bouleversée quand par erreur il invoque un démon du passé. Surgissant des nues cet esprit malfaisant va abattre son courroux sur le village afin d’appliquer une vindicte ancestrale.
Dans sa fuite, Kubo fait équipe avec Monkey et Beetle, pour se lancer dans une épopée palpitante afin de sauver sa famille et percer le secret de la chute de son père, le plus grand samouraï que le monde ait jamais connu. À l’aide de son Shamisen- un instrument musical magique-il va affronter toutes sortes de dieux et de monstres, notamment le terrible Moon King assoiffé de vengeance ainsi que les affreuses sœurs jumelles afin de dénouer le mystère de son héritage, réunir sa famille et accomplir sa destinée héroïque.

Avis : Kubo et l’armure magique est réalisé par Travis Knight, vice-président de Laïka qui passe pour la première fois derrière la caméra. Il trouve l’idée en voulant rendre hommage à sa femme et la mère de cette dernière. L’intrigue se situe dans le Japon médiéval. Rien de plus normal pour Travis Knight qui est amoureux de la culture japonaise depuis son plus jeune âge. Il a ainsi créé un film encore plus japonais qu’un film japonais. D’ailleurs je préfère le titre original : Kubo and the two strings (Kubo et les deux cordes -celle de son shamisen-) qui symbolise un moment poignant du film alors que l’armure n’est en définitif que peut utilise au jeune garçon.

Réalisé en stop motion, ce film est une petite merveille technique et esthétique. Un petit aperçu de l’ampleur de la réalisation est visible lors du générique de fin.  Impossible de ne pas retrouver son âme d’enfant en la regardant. J’ai aussi beaucoup apprécié la bande son avec au premier rang le shamisen. J’ai trouvé le son très moderne, le spectateur est emporté par la force et la vigueur de l’instrument.

Je n’ai pu voir que la version française, j’attendrais le DVD pour entendre  Charlize Theron, Ralph Fiennes, George Takei  ou Matthew McConaughey prendre la parole.

Même le générique est de toute beauté. Regina Spektor reprend While My Guitar Gently Weeps des Beatles. Un arrangement qui va très bien à cette composition mélancolique de George Harrison. Il n’en fallait pas moins pour me réchauffer le cœur.

Mais que faites vous là ? Il faut aller le voir il n’y a pas que la 3D ou Disney dans la vie, il y a aussi de très belle prouesse visuelle ailleurs avec un scénario qui tient la route et qui vous emmène dans des paysages merveilleux. 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Tanja 763 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine