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Je voulais juste partir

Publié le 14 octobre 2016 par Dress @lamouka_blog

Comme tous je voulais être libre
Libre de courir
Libre de crier; de ressentir ce froid dans mes cheveux et raviver mon être
Alors, j’avais cru que la meilleure solution était de partir
Je ne pense plus que c’était la meilleure
J’ai juste compris que fuir n’était pas toujours la bonne option
Comment j’en suis arrivé là ?


J’avais 4 ans il fallait que je sois protégée ; à 8 ans de même, mais à 18ans c’était différent
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Je ressentais cette folle envie de vouloir me protéger
De prouver au monde entier que je pouvais me débrouiller
Mais seulement je ne pouvais pas, même si je le voulais de tout mon être
Il m’a fallu chercher pour arriver à mes fins
J’en ai eu plusieurs
Faire des crises d’épilepsie 3 à 4 fois par jour pour effrayer
Disparaître sans laisser de trace pendant 2 jours
Mais celle qui me donne des regrets
Un matin comme tous les autres je me rendis à l’école en période d’examens ;
Et oui c’est le bon moment pour le faire me disais-je. Seulement je n’avais pas d’argent j’ai dû emprunter 2 500F CFA à Marielle ; et je me rendis à Mavré :

S’il vous plaît je voudrais du diazépam - Lequel précisément ? me répondit le pharmacien - Perplexe je fus…
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– Mais sans ordonnance nous ne pouvons rien
– S’il vous plaît monsieur, il m’en faut vraiment
– Il me regarda profondément et dit : « vous êtes belle, jeune, ne gâchez pas votre vie s’il vous plaît »
Je m’en moquais, ce qui m’importait moi, c’était d’aller au bout de mon acte.
Je pris le paquet et me rendis dans une boutique à quelques mètres de mon établissement. Très vite, à jeun j’avalais tous les comprimés. J’ai eu l’impression que mon cœur allait exploser.
C’est fait, ça y est je n’ai plus qu’à attendre le résultat.
Je suis retournée en classe pour composer. Au bout de 5 min l’effet commençait à se faire sentir…………………………………………………………………… noir complet (juste des cris : prenez un taxi ; prenez son téléphone ; appelez ses parents)……………………………………………………….
Me voici sur un lit d’hôpital ; maman à mon chevet me regardant d’un air soucieux, elle ne dit mot. Je suis rentrée chez moi après une journée d’observation.

Je puis juste dire : je voulais juste partir, je voulais juste être libre.
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Parce que mon miroir c’est vous ; ce billet me concerne et quand je dis « me » c’est tous ceux qui ont eu besoin de cette liberté. Dave Tendresse

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