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[Critique] Equals : égalité entre sobriété et vacuité

Publié le 20 octobre 2016 par Linfotoutcourt

Film d'anticipation au casting alléchant, Equals (Kristen Stewart, Nicholas Hoult) évoque la tristesse d'un monde où émotions et amour sont interdits.

Sans émotions. Lente romance dystopique à l'esthétique remarquable, Equals n'est pas grand-chose de plus que cela. Offrant une vision d'un monde futuriste déjà vu cent fois, il s'appuie largement sur ces aînés (1984, Bienvenue à Gattaca ou The Island) sans rien apporter de nouveau. Pire, il en arrive même à ressembler à l'univers qu'il met en scène : froid, impersonnel et surtout sans émotions. Un comble pour un film dont c'est l'essence même.

Vide. Seule réussite d' Equals, une esthétique travaillée seulement présente pour mieux cacher la vacuité de son scénario. Fixité des plans et teinte bleutée de la première partie répondent parfaitement au mouvement et au réchauffement chromatique de la seconde. Mais Equals en arrive à ignorer délibérément un potentiel non négligeable, pour se concentrer sur une romance maladroite à la Roméo et Juliette, censée émoustiller des adolescents en quête de sensations. Ici point d'information sur cette société futuriste ou sur la Péninsule, sorte de zone libre, seul attrait d'un ensemble à la fadeur seulement égal à l'ennui qu'il procure.

Equals disponible dès le 20 octobre en e-cinéma et VOD.

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