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Le CETA s'invite au Sommet Européen

Publié le 20 octobre 2016 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Les dates des Conseils Européens sont connues pour très longtemps, c'est ainsi que l'on sait qu'il y aura des réunions les 15 et 16 décembre 2016, ensuite les 9 et 10 mars 2017, puis juin et octobre. Aujourd'hui, les 28 se rejoignent à Bruxelles pour faire le point sur la situation des migrants, la politique commerciale et les relations avec la Russie. On peut estimer que deux de ces points seront très vite terminés, car le focus n'est autre que les accords de libre-échange avec le Canada, appelé CETA, dont la partie francophone de la Belgique ne veut pas. Certes, cette dernière n'est pas la seule. Bon nombre de citoyens européens refusent de se "laisser écraser" par des contraintes à sens unique. Mais voilà, les quartiers de la Commission Européenne se trouvent à Bruxelles, et c'est une région de Belgique qui a voté contre ces accords. Les pressions viennent de toutes parts, pour que Paul Magnette, le ministre-président de la "Wallonie", fasse marche arrière et donne au gouvernement fédéral belge l'autorisation de signer.
Mais qu'est-ce que le CETA? Ce dernier, tout comme le TTIP - avec les États-Unis - est un traité de libre-échange commercial avec le Canada. Depuis des décennies les autorités européennes tentent des accords avec les pays américains. Dans plus de 2.000 villes, des manifestations sont organisées, avec signatures de pétitions, afin que les discussions se poursuivent, et qu'un "mauvais accord" ne soit signé. La plus forte résistance, nous le disions ci-avant, vient de la petite Belgique, et encore plus d'une seule de ses trois régions, la Wallonie. On ne doute pas que des arguments pointus viennent faire basculer les choses, car comme le disait le professeur Tanguy de Wilde d'Estmael dans l'édition du Soir de ce jour: "On ne peut pas trop jouer l'isolement, il faut être prudent".
Quoi qu'il en soit, Paul Magnette persiste et signe: "Oui, je continuerais à dire non au CETA", tout en ajoutant qu'il faut "rouvrir les négociations". Pour l'heure les 28 arrivent, et même si Donald Tusk, le Président du Conseil, dit s'en tenir à l'ordre du jour, et donc ne pas discuter de la reprise ou non des pourparlers avec le Canada, on ne doute pas un instant qu'il y aura avant ce vendredi de nouveaux éléments à ce sujet.

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