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L’homme ce roseau pensant…

Publié le 21 juin 2008 par Stephanebigeard

Nous sommes en tant qu'Homo sapiens, d'une affligeante banalité biologique et génétique.
Sur le plan génétique, notre proximité avec les grands singes est considérable ; elle atteint 98,7 % avec le chimpanzé, elle est encore de 80 % avec les souris et de 50 % avec la levure.
Les caractéristiques génétiques de l'homme sont ainsi proches de celles d'une grande diversité d'êtres vivants. De plus, les primates catarhiniens du genre Homo et de l'espèce Sapiens - nous, en d'autres termes - ne compte pas même parmi les mammifères qui ont évolué le plus vite.
Un travail statistique réalisé en 2004 à partir de séquences d'ADN de plusieurs espèces à inféré ce que pourrait être le génome de l'ancêtre commun des mammifères actuels à l'exception des éléphants des fourmiliers et des musaraignes.
L'évolution humaine apparaît, dans cette étude, avoir été plus lente que pour d'autres espèces.
En effet les primates et Homo sapiens ne diverge que de 8,5 % par port à l'ancêtre commun qui avait eu il y a entre 75 et 100 millions d'années.

Les vaches en diffèrent de 13 % et les souris de 12 % nous sommes non seulement d'une grande banalité mais d'un point de vue génétique n'avons même pas été articulé en bons innovants.
Pourtant, nous sommes sans aucun doute les seuls à nous étonner de cette étrangeté, à connaître cette promiscuité et ces différences génétiques, à nous interroger sur sa signification et a tenter d'analyser les mécanismes d'autres de notre spécificité et de nos capacités mentales.
D'où nous vient cette attitude nous poser la question de notre origine, de notre nature, de ne pouvoir, de notre responsabilité ?
En bref, comment peut-on expliquer l'émergence évolutive du roseau pensant dont parle Blaise Pascal ?
(Pensées, fragments 339 , 346 ? 347 et 348 ).
« Je puis bien concevoir un homme sans mains, pied, tête (car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds).Mais je ne puis concevoir l'homme sans pensée : ce serait une pierre ou une brute.
« Pensée fait la grandeur de l'homme.
« L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant.
Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur une goutte d'eau suffit pour le tuer.
Mais quand l'univers l’écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt, et l’avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
« Toute notre dignité consiste donc en la pensée.
C'est de là qu'il faut nous relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne serions remplir.
Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
« Roseau pensant, ce n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règlement de ma pensée.
Je n'aurais pas davantage en possédant des terres : par l'espace, l'univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée je le comprends. »

Le propos de ce livre est d'explorer cet antre deux,d'un côté un être biologique ordinaire et faible qu'un rien peut détruire, point englouti dans l'univers, d'un autre côté une pensée humaine prenant conscience d'elle-même, pensée connaissante donnant à l'homme accès aux causes de sa fragilité et aux lois de la nature y compris de sa nature propre.
Allez, au plaisir de vous lire ...

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