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Comme l'ombre qui s'en va

Publié le 11 novembre 2016 par Didier Vincent

Regardez le buste, à gauche, derrière Trump. C'est celui de Martin Luther King. Un clin d'œil élégant, digne de Barack Obama à l'heure où la finesse, la culture et la subtilité vont disparaître de la Maison Blanche. A l'heure où les suprémacistes, créationnistes, climatosceptiques, évangélistes et autres membres du KKK vont avoir de nouveau pignon sur rue, discours autorisé, légalisé.

La capitale des Etats-Unis s'est déplacée de New York à Dallas, d'une ville d'immigration, de communautés, de phosphorescence culturelle à une bourgade lourdaude, sudiste, intellectuellement étique. J'imagine que ce buste aura tôt fait de disparaître car le boss ne le supportera pas. Oui, le boss, pas le président des USA. Un mec couillu et qui en a, dirigeant le pays comme une multinationale. Ce genre de mecs pour qui l'humanisme est plus un caillou dans la chaussure qu'une ligne de conduite.

Comme l'ombre qui s'en va

J'ajoute cette petite vidéo sur ce que pensent les Indiens de l'élection de Trump.

Native Americans get real about Donald Trump. pic.twitter.com/qZ7YcAaURG

— AJ+ (@ajplus) 11 novembre 2016

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