Magazine Musique

Jeezy « Trap or Die 3 » @@@½

Publié le 28 octobre 2016 par Sagittariushh @SagittariusHH
jeezy-trap-or-die-3 - Hip-Hop/Rap

Jeezy « Trap or Die 3 » @@@½

Laisser un commentaire

En repartant de Thuggin Under the Influence (T.U.I.) en 2001 alors qu’il se surnommait Lil J, Jeezy accuse de quinze ans de métier dans la trap music. Jamais il n’a dévié de cette trajectoire quoiqu’il entreprenne, le snowman continue de faire recette avec une recette inchangée comme le confirme Trap or Die 3, neuvième album solo (septième en major) chez Def Jam.

N’appelez pas ce projet une mixtape, ne l’appelez pas ‘rappeur’, ne l’appelez plus ‘young’. D’entrée avec « In The Air » et le monstrueux « G-Wagon« , tous deux produits par son fidèle acolyte Shawty Redd qui le suit depuis ses débuts (il y a quinze ans justement), on sent que ça va envoyer du bois. En effet. Les oppressants « It Is What It Is » et « U Kno It » ont une ambiance à deux doigts d’être horrifique, ou quand la trap house se transforme en maison de l’épouvante. Comme pour la plupart de ses albums, l’ensemble des instrumentaux est relativement uniforme, expliqué par un choix restreint de producteurs (Shawty Redd, mais surtout D. Rich qui avait conçu une des meilleures mixtapes de Rick Ross notamment), avec quelques exceptions toutefois, notamment Mike Will Made It qui met notre cerveau en état second sur « Recipe« .

Il y a peu de commentaires à faire sur les featurings. On observe la présence du rappeur défunt Bankroll Fresh sur le singe « All There« , Yo Gotti, French Montana ou bien un Lil Wayne une chouille transparent sur « Bout That« . Plies paraît toujours aussi épouvantable, surtout pour parler de femmes sur « Sexé » (le titre fait rire), alors que Chris Brown (que je ne porte pas du tout dans mon coeur) ne déteint pas la lourdeur trap de « Pretty Diamonds« . Finalement les titres en solo font largement l’affaire, le flow de Jeezy glisse tout seul comme sur une piste de ski en pente légère avec sa voix enrouée caractéristique, belle maîtrise, et ça fait tout son style. Juré, je n’ai pas baillé une seule fois. Ça n’a pas arrivé depuis… The Inspiration.

Tout compte fait, c’est mieux quand Jeezy assume clairement faire de la trap et rien que de la trap au lieu de faire croire qu’il tente de prendre une autre direction comme sur Church in These Streets (alors que non). N°1 des ventes la semaine de démarrage, la demande ne faiblit pas.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Sagittariushh 4688 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines