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Red Oaks (Saison 2, 10 épisodes) : la nostalgie continue…

Publié le 07 décembre 2016 par Delromainzika @cabreakingnews


Red Oaks était une agréable petite comédie l’an dernier débarquée un peu de nul part. En effet, personne n’avait probablement attendu une comédie aussi sympathique de la part d’Amazon et pourtant, c’est clairement le cas. Red Oaks nous plonge donc encore cette année dans les années 80, en plein été et alors que le temps se refroidi ces derniers temps, cela fait plaisir de voir un peu de soleil de temps en temps dans les séries. Bien entendu, Red Oaks n’est pas une série des années 80 comme d’autres (comme Stranger Things sortie cet été qui était un hommage aux années 80 et ses influences) mais cela reste une comédie qui sait raconter des petites histoires tout en générant une certaine forme de nostalgie à sa façon. Comme la première saison, ce qui rend Red Oaks aussi agréable c’est ce voyage simple et efficace en pleine nostalgie des années 80. Produite par Steven Soderbergh et David Gordon Green (et ce dernier continue de réaliser des épisodes), la série garde son ton propre, simple, parfois bavard mais toujours agréable. Ce n’est pas une série malveillante. Bien au contraire, elle cherche toujours à chaque épisode à nous faire passer un bon moment avec des personnages simples et des intrigues qui au fond n’ont rien de très originales.

Mais plus le temps passe et plus on se sent bien avec cette comédie. C’est confortable et la nostalgie joue beaucoup là dedans. De plus, Red Oaks aime jouer avec l’espoir et le fait que tout est possible. Durant les années 80, on pouvait rêver un peu plus de tout ce que l’on voulait et c’est ce que j’aime ici. C’est loin des séries qui cherchent toujours à parler de notre monde actuel comme d’un monde où l’on ne peut plus se laisser porter par ses rêves à cause des barrières de la société. Les années 80 incarnent aussi une sorte de liberté que Red Oaks retranscrit plutôt bien. Car au delà des rêves, c’est une série qui veut aussi parler du fait que le monde libre est à son apogée à ce moment là. La série aime aussi beaucoup ses happy end, comme l’an dernier, afin de toujours terminer sur une note positive. On retrouve pas mal du style de David Gordon Green depuis le début et je trouve que c’est là aussi l’une des plus belles choses de cette comédie. Ce réalisateur n’a pas toujours réussi au cinéma mais il a réussi à donner une vraie identité à Red Oaks. Une identité qui, sans sortir du commun, parvient à nous faire passer de bons moments, à nous faire partager des moments de vie qui ne sont pas uniques en leur genre mais qui savent être bons.

Red Oaks n’est pas une montagne russe de l’émotion non plus et c’est dommage. J’aurais adoré trouver certains moments plus touchants mais même les romances de la série ne veulent jamais se mettre de barrière. La relation entre notre héros avec les femmes est une belle perspective qui va toujours de l’avant, sans jamais vraiment chercher à revenir en arrière. Skye fait ses études et vit désormais à Paris, alors que David va la retrouver. J’ai bien aimé le premier épisode à Paris, surtout qu’il a été tourné en décors naturels. Cela fait toujours plaisir de voir une série se déplacer dans notre si belle capitale. Si Red Oaks joue pas mal sur certains clichés, la reconstitution des années 80 est un vrai délice. Bien entendu on n’a pas suffisamment le temps de plonger dans le Paris des années 80 (ce qui est presque une erreur), mais la série sait revenir rapidement à ce qu’elle savait faire dans sa première saison. La relation entre David et Skye est bien plus forte mais au fil des épisodes, la série vient nous raconter d’autres choses autrement. La fin de la saison 2 laisse pas mal de pistes pour une saison 3 tout aussi optimiste et pleine de bons sentiments. Je trouverai vraiment dommage que Amazon ne donne pas une nouvelle chance à cette petite série qui n’a rien d’exceptionnel mais qui sait, en dix épisodes, nous donne la banane et la pèche en même temps alors que d’autres séries savent nous donner le bourdon.

Note : 7/10. En bref, toujours aussi agréable de plonger dans cette nostalgie optimiste et bienveillante.


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