Magazine Société

Injonction paradoxale

Publié le 09 décembre 2016 par Christophefaurie
Un dirigeant approche l’âge de la retraite, est fort stressé par un travail de tous les instants, a besoin d’argent, et aimerait bien vendre son entreprise. Mais il veut aussi imposer à son acquéreur sa façon, difficile à comprendre, de faire les choses. Façon qui rend son affaire très, très, peu rentable, par ailleurs. Car son affaire, c'est sa vie. Que dis-je ? une œuvre d'art.
J’ai l’impression que beaucoup d’entre-nous, dirigeants ou non, sommes dans ce cas. Nous sommes mus par une « volonté de puissance ». Nous voulons plier le monde à notre volonté. Car nous avons raison. Nos parents ne nous ont-ils pas encouragés à n'en faire qu'à notre tête ? Interdit d'interdire. Mais nous sommes rappelés à l’ordre par la réalité matérielle...
Et si nous avions mis tout à l'envers ? Et si nous devions chercher le bonheur dans notre vie privée, et pas dans nos affaires. Et si, du coup, cela nous permettait de comprendre que l'autre n'est pas un ennemi. Qu'il est, au contraire, celui dont nous avons besoin pour nous soulager de tout ce qui nous fait souffrir ? Et, si, de manière imprévue, c'était ainsi que l'on finissait par réaliser nos rêves de puissance ?

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Christophefaurie 1652 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine