Aurélie R. qui se reconnaitra surement à la lecture de cet article m’a souvent parlé de ce livre. Depuis 2009, je l’ai souvent entendu dire de ce livre que c’est une petite merveille et qu’il est bon de le découvrir.
Ce que je n’ai jamais fait depuis cette poignée d’années.
Pourtant, je le sais, Aurélie R. a très bon goût et je peux lui faire confiance.
Alors, ça y est je me suis sentie prête à franchir le cap. Je l’ai découvert, lu et apprécié.
J’ai été étonnée aussi, un peu perplexe devant ce texte protéiforme qui varie des narrations, engage les personnages et donne à voir une très belle histoire.
Celle de l’amour bien sûr mais pas seulement.
Quand vous découvrirez l’histoire de Léo, Alma et les femmes et les hommes qui gravitent dans ce doux univers, vous comprendrez de quoi je veux parler. L’intrigue mêle aujourd’hui et hier tout en gardant à l’esprit qu’il est surement plus important de miser sur le présent et ce qui s’y passe.
Ouvrir ce livre, c’est ouvrir les coffres de trésor que renferment la religion et son histoire, les relations humaines et ses aléas et la littérature, tout autant avec un petit l qu’avec un grand.
Les chapitres se succèdent et il est parfois légitime de se poser la question « Qu’est-ce que je fous dans ce texte ? ».
Oui, reconnaissons-le, c’est un peu exigeant, déroutant et curieux à la fois. On est traversé par pas mal d’émotions disparates, dispersées dans le cœur, dans la tête et dans le ventre mais toujours avec un certain plaisir.
L’ambiance qui s’en dégage est chaude, embuée de senteurs nouvelles qui donnent à la lecture une note toute particulière.
Les sujets sont plus forts que l’histoire en elle-même. On y parle d’identité, d’héritage familial et d’avenir. Un beau programme en perspective, non ?
L’histoire de l’amour, Nicole Krauss, Gallimard, Du monde entier, 2006
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