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Mojo, la dernière née des consoles Android

Publié le 11 décembre 2013 par Pashei2

Madcatz

Si deux des principaux consoliers, Microsoft et Sony, viennent de lancer leur console de salon, d’autres acteurs tentent d’investir des niches de joueurs. C’est le cas du spécialiste des équipements pour joueurs Mad Catz, qui a lancé, mardi 10 décembre, une console hybride, baptisée M.O.J.O.

Mad Catz, qui entend trouver avec sa machine un nouveau relais de croissance, n’est pas le premier à vouloir conquérir le marché des microconsoles, fonctionnant essentiellement avec le système d’exploitation Android. Pour ce faire, l’équipementier envisage sa machine comme un appareil multimédia, permettant de dresser un pont entre les terminaux mobiles et le grand écran du salon.

Dotée d’un processeur puissant – Tegra 4, d’Nvidia – elle est censé offrir une expérience sur grand écran pour des titres initialement destinés à la plateforme mobile Android. Au-delà des jeux, la MOJO se veut compatible avec d’autres applications, telle que la lecture de fichiers vidéo ou musicaux. Après une prochaine mise à jour, la machine devrait également permettre de streamer les jeux disponibles sur un PC.

La manette de la MOJO a aussi sa particularité. Elle permet, grâce à son socle, de fixer un smartphone et donc d’ajouter au jeu mobile une expérience plus proche du jeu console. Il sera toutefois difficile pour Mad Catz de s’imposer, même s’il dispose de bons relais de distribution. Les premières critiques sont d’ailleurs mitigées notamment à cause du rapport qualité-prix. Si la machine est présentée comme une microconsole, ce n’est pas, avec son prix de 250 dollars, une console low cost…

De nombreux prétendants

Le segment des machines Android dédiées au jeu est également très concurrentiel. La Ouya, soutenue par les contributions du site de financement participatif Kickstarter, demeure la machine la plus représentative de cette tendance. Sur Kickstarter, les promoteurs de la Ouya ont levé plus de 8,5 millions de dollars, auprès de 63 500 soutiens.

Mais au final, la Ouya peine à proposer un catalogue exclusif de jeux indépendants, ce qui était la promesse de cette machine. Il est d’autant plus difficile de se distinguer des machines « grand public », que Sony et Microsoft ont affiché un soutien aux productions indépendantes. Ouya propose certes une machine bien moins chère, mais avec des capacités plus réduites par rapport à une PS3 ou une Xbox 360.

Le Gamestick prend un parti pris différent. Avec son design minimaliste, il entend  tirer le meilleur du jeu Android, tout en garantissant, avec sa manette, une expérience de jeu en salon.

 A l’image de Mad Catz, le segment des consoles Android attire aussi des acteurs déjà impliqués dans l’univers du jeu vidéo. C’est le cas de la Shield, conçue par le groupe spécialisé dans les cartes graphiques Nvidia. La machine, hybride, permet d’accéder aux jeux Android, mais également de streamer les jeux PC. C’est donc aussi un démonstrateur technique pour Nvidia, notamment en terme de hardware, mais aussi pour sa technologie de serveurs, Grid.


Avec son prix de 250 dollars, la MOJO de Mad Catz est donc en concurrence directe avec la machine d’Nvidia.

Laurent Checola

A lire aussi : L’américain Nvidia prospère sur la niche des jeux vidéo

Crédits : Mad Catz.


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