« Hidden Figures » soundtrack @@@½

- Soul/R&B/Jazz/Funk

« Hidden Figures » soundtrack @@@½

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Hidden Figures (Les Figures de l’Ombre en français) est un film racontant l’histoire vraie de Katherine Johnson, une afro-américaine qui a participé pour la NASA à l’élaboration de la mission Apollo 11, incarnée sur le grand écran par Taraji P. Henson (la série Empire, The Karate Kid), avec en second rôles Octavia Spencer et la chanteuse Janelle Monae dans son premier rôle sur grand écran. Pour le score du film, deux noms, et pas des moindres : Pharrell Williams et le compositeur renommé Hans Zimmer.

Cette soundtrack recense une dizaine de chansons ‘produced by Pharrell Williams’ dans une veine globalement pop soul/jazz en mode ‘Disney dans sa tête’, une facette de lui que l’on a découverte avec les single « Happy » et « Freedom » ainsi que sur les bandes-originales de Moi, Moche et Méchant (1 et 2). La paternité a du le rendre chamallow, sans doute. Les extraits « Crystal Clear« , « Able » et « Crave » surfent sur cette veine au point de se demander si on n’a pas affaire à un presqu’album solo de Pharrell Williams, avec les featurings qui conviennent comme – tiens – Alicia Keys sur « Apple » dans un style un peu ‘live’. Presque car cet album contient des performances solos, comme celles de Kim Burrell sur le gospel « I See a Victory » et logiquement Janelle Monae sur « Isn’t This The World« . En tout cas, d’avoir réalisé des instrus soul/jazz est bien vu car elle matche grosso modo avec l’époque dans laquelle se situe de le récit du film.

Heureusement pour nous, Pharrell n’oublie pas, consciemment ou inconsciemment, de caresser ses vieux dans dans le sens du poil (pour les moins dégarnis) avec quelques subtilités comme lesclaviers neptuniens qui nous mettent la tête dans les étoiles comme sur « Surrender » avec Lalah Hattaway, ou sur « Jalapeno », un autre titre avec madame Monae, cette guitare funky très NERD dans l’esprit qui s’additionne sur une rythmique trap pour créer un effet d’anachronisme. Prions cependant pour que le futur album des N*E*R*D soit moins bon enfant et plus lycéen libidineux.