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Lisez du Jean-Luc Fonck !

Publié le 28 décembre 2016 par Jacquesmercier @JacquesMercier

Voici ma dernière analyse parue sur le site littéraire « Lire est un plaisir », le lien est en bas du texte.

Lorsque j’ai lu le premier manuscrit de Jean-Luc Fonck, j’ai pensé au Boris Vian de « L’écume des jours », aujourd’hui je dois vous avouer qu’il a créé un univers personnel et terriblement attachant. C’est non seulement celui de l’imaginaire, mais de ce fameux imaginaire « belge », qui eut une école très roche il y a quelques décennies.

« Les hommes préfèrent les grottes » est une énigme policière, un prétexte, qui se déroule dans les grottes de Han. (C’est le principe de cette collection de courts romans qui se situent chez nous).

Voici quelques exemples de ce que peut être le style de Jean-Luc.

Dès le début, le voilà discutant avec vous et moi, ses lecteurs : « … mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterai un autre jour dans une autre vie dans un autre livre dans un autre monde. Voilà. C’est ça que je voulais dire. »

Et puis, cette manière de jouer avec le véhicule/livre. Le troisième chapitre est intitulé « Chapitre étroit » et son court texte est une étroite bande de lecture au milieu de la page. Superbe ! Même idée au « Chapitre neuf » qui commence de cette manière : « Aaaah…enfin…un chapitre neuf… ça me fait plaisir… y en a marre de ces vieux chapitres »

Les disgressions de Jean-Luc (comme dans la chanson, comme à la radio, comme sur scène) sont dingues : « J’essaie de la faire revenir… San,s succès. Mais je m’en doutais… Je n’ai jamais su rien faire revenir… même pas les oignons… Un jour, j’ai réussi à faire revenir un souvenir… Ca m’a procuré un immense plaisir… Immense, mais de courte durée. Je me suis très vite rendu compte que si j’avais réussi à le faire revenir, c’est finalement parce qu’il n’était jamais parti. »

Quant à la belgitude, que l’auteur s’entend si bien à utiliser. Que dire de cette flle qui a un oeil droit couleur d’une Leffe brune et le gauche couleur Rochefort 10°… OU plus loin, l’apparition (en enfer) d’une Flamande : « Wablief ? Mijnheer ? »

La poésie, la philosophie, tout s’y trouve : « Ceci dit, si la surprise avait des limites, rien que ça, ce serait déjà surprenant. »

Lire du Fonck, c’est la certitude de passer un moment délicieux, composé de multiples facettes, de surprises dans l’action, dans la réflexion, dans le style. Et le suspense est total !

http://lireestunplaisir.skynetblogs.be/archive/2016/12/28/le-merveilleux-imaginaire-de-jean-luc-fonck-8684469.html

Lisez du Jean-Luc Fonck !



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