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Le gui, un terrible parasite porte bonheur

Par Joël Bruffin @joeltwitt38
Le gui, un terrible parasite porte bonheur

Le gui était une plante sacrée dans la culture celte. Celle-ci était considérée comme un porte-bonheur et symbolisait la prospérité et la longévité.
Les Gaulois attribuaient au gui le pouvoir de chasser les sortilèges, de protéger contre les démons et de favoriser la fécondité des troupeaux.
" L'habitude de s'embrasser sous le gui provient sans doute d'une légende scandinave. Cette légende raconte que le roi du Soleil avait été tué d'une flèche empoisonnée au gui, par le démon Loki. Preyla sa mère, déesse de l'Amour, demanda aux autres dieux de réanimer Baldut en promettant d'embrasser tous ceux qui passeraient sous le gui. Baldut ressuscita et le gui devint alors le symbole de l'amour et du pardon. "
C'est une des explications ....
N'oubliez pas que le gui est une plante vénéneuse et que les boules tombent assez rapidement, elles sont gluantes et collantes si on les écrase, votre branche sera peut être mieux à l'extérieur devant la porte que suspendue à votre lustre au dessus de la table ........
Je vous souhaite un très joyeux réveillon.

Le gui, un terrible parasite porte bonheur

Le culte du gui
Les manuels d'histoire des écoles primaires du début du XXème siècle contaient que nos farouches ancêtres, les gaulois, avaient pour chefs spirituels de bons vieillards à barbe blanche, les druides, dont la principale occupation était la fauchaison périodique du gui à la cime des vieux chênes. En fait, le gui du chêne était un arbrisseau sacré pas tellement parce qu'il était rare, mais parce que le Chêne était lui-même sacré. Nos ancêtres trouvaient que, de tous les arbres de la forêt, c'était lui qui symbolisait le mieux la lumière et la force du soleil.

Le gui, un terrible parasite porte bonheur

Mais écoutons P. Déom (d'après P. Lieutaghi) : " La grande fête gauloise du Gui avait lieu chaque année au 6ème jour de la lune qui succède au solstice d'hiver, c'est à dire à une date tournant autour de noël ou de notre 1er janvier. Un moment pas du tout choisi au hasard : c'est l'époque la plus noire et la plus inquiétante de l'année ; les jours ne semblent jamais cesser de raccourcir, les nuits sont de plus en plus interminables et angoissantes ; le soleil, chaque jour un peu plus froid, grimpe de moins en moins haut dans le ciel. Et si cela devait continuer ? Si le printemps n'allait jamais revenir ? Dans des cas pareils, et pour se remonter le moral, il faut aller voir pousser le gui. En voilà un qui arrive bien à rester en pleine forme, lui, sur un chêne apparemment sec et mort ! [...] Pour les gaulois, de même que le Chêne était la plante du soleil, le gui était l'arbuste de la lune [...] une planète avec laquelle notre héros présente d'ailleurs plus d'une ressemblance troublante : c'est le seul végétal parfaitement rond, comme un astre. Il pousse en plein ciel parmi les branches et ne pose jamais pied à terre. Et puis les baies de Gui, les seules baies blanches de nos contrées, n'ont-elles pas l'aspect de petites lunes en modèles réduits ? Que de coïncidences ? "


Si vous désirez en savoir plus sur cette plante étonnante, je vous propose 2 articles très intéressants publiés par l'ENS de Lyon, section biologie :


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