Magazine Musique

Imbert imbert

Publié le 05 janvier 2017 par Ludouze @DailyZic
©Stephane Mommey

©Stephane Mommey

Pour commencer l’année 2017 je vous souhaite d’abord plein de belles choses et je partage avec vous “Imbert Imbert”  un de mes coups de cœur musical de 2016…

Mathias Imbert est chanteur et contrebassiste, à la fois révolté, tendre et fragile, il manie la métaphore à merveille et chante en utilisant des mots parfois un peu crus de façon extrêmement poétique …Ce que j’aime dans ces textes, c’est que ce qui pourrait passer pour certains pour de la “vulgarité” est tellement bien écrit et chanté avec tant d’émotions que c’en est juste extrêmement touchant…  Il est ce que j’appellerai tout simplement “un poète moderne” qui chante la vie, l’amour, la nostalgie, la société…

“Son stylo ne dormant que d’un oeil et sa contrebasse que d’une corde, Imbert Imbert accouche de poèmes mélodiques et de mélodies poétiques, entre érotisme revendicatif et revendications érotiques.”

Le projet “Imbert Imbert”  a été créé au printemps 2005, Mathias Imbert en est l’auteur, le compositeur et l’interprète. Après de nombreux concerts avec différents groupes comme Jim Murple Mémorial, Zazie Musette, Derien…3 albums, de nombreuses dates en France, Suisse, Belgique et Canada et de belles premières parties dont Arno, Mano Solo, Les Ogres de Barback, Brigitte Fontaine, Renan Luce, son quatrième album “Viande d’amour” à vu le jour en 2016…

Dans ce quatrième album Mathias Imbert chante tantôt le désastre de la société tantôt les petits plaisirs de la vie, de l’amour, avec parfois une pointe d’ironie, ou d’amertume mais surtout beaucoup de douceur, et de sensibilité…
Pour illustrer cette sensibilité crue, il a voulu enregistrer cet album de la plus simple des manières, quelques jours de studio seulement, pour prendre le son d’un moment qui passe, avec ses erreurs, ses imprécisions, ses fragilités, pourvu que se perçoive la puissance de ces musiciens qui ne sont que des hommes, tels que son acolyte de scène Stephen Harrison (contrebasse, banjo), Grégoire Gensse échappé du Cirque Plume (piano, trompette, chant, guimbarde vietnamienne) et le batteur Denis Charolles. “Tous trois ont ce point en commun : ils jouent avec leur cœur, leur corps, leur viande… d’Amour s’il-vous-plait!“

Mais le mieux c’est de vous faire votre propre avis en l’écoutant, l’album est disponible sur Deezer  et voici le clip « À la gorge du temps », titre issu du nouvel album «Viande d’Amour»:


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ludouze 11379 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine