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Un livre passionnant : la grande histoire du monde.

Publié le 12 janvier 2017 par Jacquesmercier @JacquesMercier

Ma lecture n’est pas encore achevée, mais j’ai déjà envie de vous dire mon enthousiasme pour ce livre de François Reynaert « La grande histoire du monde » (Fayard) ! Voilà comment nous aurions dû (et comment on devrait) apprendre l’histoire – pas seulement la nôtre mais aussi celle de toute l’humanité.

Le livre, dont je vous parlerai plus en détails par ailleurs, retrace toute l’histoire du monde, mais en même temps, par époque, chronologiquement. Que se passait-il en Occident pendant l’Antiquité égyptienne ? Quand se situent les dynasties chinoises et les Mayas ? Nous suivons notre histoire de cette façon, dans de courts chapitres clairs et fluides. Une merveille !

Je me propose ici de vous donner quelques extraits pour vous donner le ton et le style ; la patte d’un journaliste et d’un écrivain.

Sur l’écriture : « Les dessins deviennent Les dessins deviennent de petits traits stylisés. Bientôt, ils évoquent des notions abstraites, l’image de la bouche signifie parler, l’image de la bouche à côté du signe de l’eau veut dire boire, etc. Selon le principe du rébus, on en vient à représenter un mot tel qu’on le prononce en le formant avec d’autres sons : un chat et un pot, font un chapeau. Nous sommes entre 3500 et 3200. L’écriture est née. A cause des coins que dessinent dans l’argile les stylets, on a appelé cette écriture le cunéiforme. »

Toujours à propos de l’écriture :

« Les Chinois utilisent la « scapulomancie » : on place au feu des omoplates de bovidés (scapulae, épaules) ou des carapaces de tortue, puis à tenter de lire les signes que la flamme y a dessinés. Signes qui donnent naissance à un système d’écriture : Des sinogrammes. Le système, né ainsi, s’est enrichi et complexifié au cours des siècles puisqu’on estime le nombre de caractères existant aujourd’hui entre 40.000 et 60.000. Cependant – nouvelle preuve de la longévité de cette civilisation -, il reste le plus vieux système d’écriture au monde à être toujours utilisé. »

Et de Confucius :

« Pour lui, une seule question importe : comment faire pour que les hommes vivent en harmonie. Le confucianisme est une doctrine sociale, dans le premier sens du mot.

Dans sa doctrine, les lettrés se retrouvent tout en haut de l’échelle sociale. »

Et ces fameux ciffres arabes, qu’en est-il ?

« Deux découvertes indiennes révolutionnent l’arithmétique : le système de numérotation par position et le zéro. (246 on comprend par position 2 = 200, 4 = quarante et 6, six.) Les deux passent en Perse, où l’adopteront les Arabes, qui en répandent l’usage jusqu’en Espagne, où les Occidentaux les découvrent, vers l’an mil. C’est pour cette raison que l’Europe parle des « chiffres arabes » qu’il serait plus juste d »appeler « les chiffres indiens ».

L’origine de « l’Angleterre » :

« Partis de la vallée de l’Elbe, les Angles et les Saxons envahissent la grande île que les Romains appellent Bretagne. Elle prend désormais le nom de « pays des Angles », l’Angleterre. »

Et puis l’origine des mots « banque » et « bourse » :

« Au Moyen Âge, dans le nord de l’Italie, les changeurs utilisent comme étal un banc, d’où la naissance des premières banques. A Bruges, en Flandre, les marchands prennent l’habitude de se retrouver sur une place où habite la riche famille Van der Beurse ? Selon certains lexicographes, le mot de bourse, dans son sens financier, en dérive. »

Je retourne à la lecture de ce livre passionnant !

Un livre passionnant : la grande histoire du monde.



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