Magazine Culture

Blanc comme la nuit

Publié le 13 janvier 2017 par Adtraviata

Blanc comme la nuit

Quatrième de couverture :

Dans un coin perdu d’archipel écossais, un polar insomniaque et virtuose, une nouvelle enquête de Jimmy Perez, flic taciturne et compatissant, dont le métier s’accorde mal avec un encombrant complexe de bon samaritain… Macabre découverte à Biddista, petit hameau des Shetland. Dans une cabane de pêcheur, le corps d’un homme, pendu. Fait étrange, son visage est dissimulé par un masque de clown.
Pour l’inspecteur Jimmy Perez, l’affaire s’avère d’autant plus délicate que personne ne semble connaître la victime. Une chose est sûre, il ne croit pas au suicide. Mais malgré les renforts, les investigations piétinent.
C’est alors qu’un nouveau corps est retrouvé au pied de la falaise. Le cadavre de Roddy, l’enfant chéri de l’île, un jeune violoniste célèbre.
Quel lien peut bien unir ces deux crimes ? Y aurait-il un tueur en série à Biddista ? Durant ces jours étranges où le soleil ne se couche jamais, Jimmy Perez n’aura pas trop de sa légendaire ténacité et de son art de la psychologie pour faire la lumière sur le passé d’une petite communauté en apparence idyllique… Comme je suis assez fan des Enquêtes de Vera sur France 3, je me suis intéressée à Ann Cleeves, l’auteur qui a inspiré cette série. La romancière écrit depuis plusieurs années et a créé quatre séries dont celle de Vera Stanhope et celle qui se passe aux îles Shetland, avec Jimmy Perez comme enquêteur récurent. Ses aventures sont traduites en français chez Belfond noir et j’ai trouvé ce deuxième tome à la bibli. (Malheureusement les quatre sont un peu éparpillés dans les sections villageoises et la centrale…) Il me faut avouer que j’ai trouvé l’intrigue un peu longue au démarrage et que la révélation de l’assassin, à la toute fin, était un peu surprenante (et même carrément décevante en ce qui me concerne, car je n’aurais jamais imaginé ce personnage en meurtrier… alors que les victimes ne sont guère sympathiques). Jimmy Perez est un îlien calme, voire placide et ses méthodes, sa connaissance du terrain l’amènent lentement mais sûrement à trouver le coupable. La rivalité qu’imagine le flic ambitieux venu d’Inverness paraît un peu risible, même si elle donne un peu de piment à l’intrigue. L’intérêt de cette histoire réside surtout dans la vie aux Shetland et dans le fait que l’histoire se déroule en été, dans ces îles très au nord, le soleil ne se couche quasiment pas (d’où le titre) et cela influence forcément le comportement des habitants. Il me faut avouer que dans le genre « Enquête sur une île écossaise », le seul roman de Peter May que j’ai lu m’a paru bien plus profond et palpitant, mais j’ai lu celui-ci sans déplaisir durant ces vacances de Noël, où une lecture détente et dépaysante était la bienvenue. J’en lirai peut-être un autre, j’essayerai peut-être une des enquêtes de Vera Stanhope ? Ann CLEEVES, Blanc comme la nuit, traduit de l’anglais par Claire Breton, Belfond noir, 2010
Blanc comme la nuit
   
Blanc comme la nuit

Classé dans:Des Mots au féminin, Des Mots britanniques Tagged: Ann Cleeves, Belfond noir, Blanc comme la nuit, polar, Shetland

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Adtraviata 5456 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine