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Brooklyn Nine-Nine (Saison 4, épisodes 4 à 12) : nos bordéliques héros

Publié le 13 janvier 2017 par Delromainzika @cabreakingnews


Je n’avais pas vu Brooklyn Nine-Nine depuis un petit bout de temps, depuis le triple épisode qui avait ouvert la saison à « Coral Palms » alors que Jake Peralta était sous protection des témoins. L’idée était fun et avait parfois un peu de mal à survivre. Mais Brooklyn Nine-Nine est de retour et Jake aux 9-9. Si c’est une bonne chose, on ne peut pas vraiment dire que tous les épisodes de cette première partie de la saison soient réussis. On retrouve certes l’humour de la série et ses personnages farfelus, de même que des personnages déjà vu par le passé qui reviennent dire bonjour mais le seul épisode qui m’ait vraiment passionné est le 4ème volume d’Halloween baptisé sobrement « Halloween IV ». Halloween a toujours été une bonne thématique pour Brooklyn Nine-Nine et cette année encore, la série veut nous le démontrer. Elle apporte alors son lot de séquences originales, de gags qui sortent un peu du lot et une histoire qui finalement fonctionne à merveille. Je ne sais pas trop si je le mets en haut de la pile des épisodes d’Halloween de Brooklyn Nine-Nine (et de ceux que j’ai vu cette année dans les comédies) mais c’est un sans faute qui mérite vraiment le coup d’oeil. Je dirais même que cela peut être le genre d’épisodes qui est là pour nous donner envie d’enchaîner avec le reste de la série si jamais on ne l’a jamais découverte auparavant. « The Night Shift » de son côté est un épisode cross-over avec New Girl.

Le 4e épisode de la saison était en effet une sorte de façon de relier les deux séries de FOX qui sont diffusées l’une à côté de l’autre par un double épisode. Si l’idée est séduisante, le résultat est présent. On ne s’ennuie pas une seule seconde non plus et l’univers de Brooklyn Nine-Nine se marie assez bien avec celui de New Girl, ce qui ne gâche en rien le plaisir que l’on peut prendre. Si l’histoire n’est qu’un prétexte et qu’elle n’a pas de grande cohérence (un peu comme le cross-over qui avait été fait entre Bones et Sleepy Hollow il n’y a pas si longtemps et que j’imagine encore plus comme un rêve qu’un double épisode qui a réellement existé). La série utilise alors ses gimmicks et son humour afin de l’associer à New Girl à sa façon. C’est peut-être assez étrange mais finalement la sauce prend. Alors que cela aurait pu être l’un des plus gros ratés de toute l’histoire de Brooklyn Nine-Nine. Mais il y a aussi des épisodes qui fonctionnent beaucoup moins comme « The Overmining » (4.09) qui m’a donné l’impression que la série ne savait pas quoi faire de Ken Marino. J’aime bien ce dernier mais sa façon de naviguer dans l’épisode ne m’a pas plu. Si son personnage est revenu, Brooklyn Nine-Nine n’a pas su vraiment quoi en faire, ou en tout cas le rendre aussi intéressant qu’il aurait pu l’être.

Cela me rappelle un peu les problèmes que pouvait connaître The Office à l’époque quand elle faisait revenir des personnages récurrents de ce genre là. Elle avait elle aussi un peu de mal parfois à solidifier ce retour pour nous faire croire qu’il était nécessaire. Car Ken Marino est fun mais dans cet épisode il manque un petit truc. Le cold-open était plein de promesses qui ne seront jamais tenues par la suite. La déception est d’autant plus grande que Brooklyn Nine-Nine n’utilise pas assez ses réguliers afin de créer une vraie homogénéité dans ce que la série tente de nous raconter. Je crois que le concept que tente d’utiliser les scénaristes ne fonctionne pas vraiment dans cet épisode de Brooklyn Nine-Nine. Et c’est là que les choses ne vont pas dans le bon sens, peut-être ont-ils aussi perdu un peu de leur capacité à créer de vraies choses originales de ce point de vue là… C’est un peu ce que l’on a également pu voir dans « Captain Latvia » (4.10). Noël est une fête que Brooklyn Nine-Nine connaît déjà et étrangement, cet épisode n’a pas fonctionné. Alors que les épisodes de Noël comme ceux d’Halloween ne sont pas spécialement les plus compliqués à construire et à faire. Il y a toujours cette chaleur humaine qui permet de se sentir bien au fond de son plaide quand on regarde l’épisode.

Mais là, Brooklyn Nine-Nine n’a pas vraiment su quoi faire de ce qu’elle avait entre les mains et le résultat a ainsi été un peu décevant. Pas suffisamment pour me gâcher le plaisir de la saison, mais suffisamment pour me demander en enchaînant ces deux épisodes si Brooklyn Nine-Nine n’était pas en train de s’égarer. Surtout que cet épisode était sensé être le dernier de la mi-saison avant son retour en janvier. Fort heureusement pour moi que j’ai eu le double épisode du retour de Doug Judy alias le Pontiac Bandit (incarné par Craig Robinson) car sans ça, je crois que j’aurais été un peu perdu et démotivé à l’idée d’enchaîner la suite de la saison. D’ailleurs, ce double épisode « The Fugitive » (4.11/4.12) est délicieux. Pas seulement car c’est le retour de l’un des meilleurs vilains de tout Brooklyn Nine-Nine, mais aussi car Craig Robinson a une vraie alchimie qu’il partage avec Andy Samberg. L’histoire suit un chemin bien farfelu, comme Brooklyn Nine-Nine adore le faire et il n’y a aucun temps mort. Après tout, suivre un double épisode d’une comédie n’est pas toujours simple. Il faut garder le rythme comique tout en racontant quelque chose qui sert les personnages et le récit. Par chance, toutes les planètes se sont alignées pour délivrer un solide épisode. C’est drôle, parfois même plus drôle que je ne l’avais espéré.

Par ailleurs, Brooklyn Nine-Nine continue développer les relations entre des personnages que cela soit avec Jake et Holt, ou encore Jake et Boyde, sans parler de Jake et le reste de l’équipe. Brooklyn Nine-Nine tourne toujours un peu autour de Jake et des relations que les autres personnages peuvent entretenir avec lui, mais les autres apportent une vraie fraîcheur malgré tout qui est clairement la bienvenue. Brooklyn Nine-Nine me fait toujours penser à The Office et à ses belles années alors qu’elle a par la suite eu beaucoup de mal à se renouveler. J’ose espérer que cela n’arrivera jamais à Brooklyn Nine-Nine ou bien que FOX saura dire stop avant la tempête…

Note : 7/10. En bref, si certains épisodes m’ont déçu, d’autres ont été brillants.


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