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"Narcose", création envoûtante

Publié le 18 janvier 2017 par Podcastjournal @Podcast_Journal
Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! Recherche par tags (mots-clés) Recherche d'évènements (agenda) Le spectacle commence par une entrée en scène quelque peu particulière: les danseurs passent de côté cour à jardin, formant une ligne très droite rythmée par des gestes étranges mais puissants. Des mouvements répétés, s’alliant parfaitement à la musique, qui ici, remplace le décor: inexistant. Le son est plutôt techno, la mélodie est répétitive, si bien que nous ne savons plus qui des danseurs ou de la musique s’adapte à l’autre. Plus le son s’intensifie, et plus les danseurs, Stéphanie Pignon et Grégory Alliot, accélèrent leurs pas, sans pour autant se rejoindre. Jusqu’à ce que Johanna Mandonnet, une jeune femme de type eurasienne au corps bodybuildé les y rejoigne, apportant une force au duo, comme une flamme qui aurait fait son apparition sans qu’on l’y ait invitée.

Au fil du spectacle, les trois interprètes occuperont l’espace de manière saccadée, tantôt ils apparaitront nus ou à moitié nus… Les corps sont à la fois entraînés, révoltés, épuisés, comme en transe, ce qui fait référence au nom du spectacle, "Narcose", soit "perte de conscience". Finalement, on imagine que les metteurs en scène, Aïcha M’barak et Hafiz Dhaou, qui collaborent ensemble depuis une vingtaine d’années et sont artistes associés à la Maison de la Danse de Lyon, ont voulu laisser au spectateur le choix d’être choqué ou non. Mais peu importe les réactions qui s’en suivent, puisque le public ne peut être que captivé par ce dont il est témoin.


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