« le racisme est-il légal en fRance ? » #Balotelli

je ne me mêle pas de foot, je n’aime pas ça. De manière générale, je trouve que ça rend con. Et l’épisode qui suit n’est pas là pour me convaincre du contraire. je fais donc mon devoir : traquer la peste brune où qu’elle se trouve. Et je constate que le foot, qui dope les plus bas instincts de supporters fortement alcoolisés et ivres de haine ultra-nationaliste est un terrain malheureusement assez propice au racisme et à la violence, comme de nombreux exemples peuvent en témoigner. Sur ce coup là, la polémique est connue, elle tourne en boucle depuis deux jours. Il s’agit de cette affaire de racisme touchant Mario Balotelli, victime de cris racistes de la part d’une minorité de « supporters » bastiais vendredi pendant le match Bastia-Nice. Une accusation confirmée par une vidéo visible ici sur being sports. Les crétins décérébrés en question sont tout à fait identifiables. Que la justice fasse son travail. Quand aux institutions sportives, dont aucune ne s’est donnée la peine de dénoncer cette saloperie, et pratique à présent une attitude de surprise à mon sens assez hypocrite, je les laisse à leurs responsabilités, tout comme ce pays face à la question légitime de ce footballeur :

«Mais j’ai une question pour les Français. Est-il normal que des supporters de Bastia fassent des cris de singe et des “ouh ouh” pendant tout le match et que personne dans les commissions de discipline ne dise rien? Le racisme est-il légal en France? Ou seulement à Bastia? Le football est un sport formidable. Les gens comme ces supporters de Bastia le rendent horrible», a poursuivi le joueur qui a terminé son message en Français par «Une vraie honte»

P.S.  Une autre victime d’insultes racistes, le Guadeloupéen Pascal Chimbonda (lors de son passage à Bastia entre 2003 et 2005) interrogé sur cet incident, estime  quant à lui que « De toute façon, ça ne changera jamais ». Cette amertume me fait mal. Si, il faut que ça change. C’est dans l’intérêt de tous, hormis une poignée de crétins qui utilisent le sport comme prétexte et exutoire de leurs obsessions racistes qu’ils feraient bien de soigner.