Magazine Culture

comment avez-vous connu ?

Publié le 24 juin 2008 par Reyep
Comment les membres de notre équipe ont connu la musique japonaise ?

Je suis curieuse depuis toujours de la musique pop provenant d'autres pays et je me souviens encore avec émotion de titres allemands ou encore polonais qui ont attisé ma curiosité il y a plus de dix ans de cela, à l'époque ou la pop des boys et girlsbands était reine. J'en garde un certain goût pour cette pop kitsch, que j'ai fini par retrouver dans la J-pop...
J'ai commencé à visionner la chaîne Game One en 1999 pour rêver un peu car je ne possédais pas de console. Peu à peu, j'ai accroché à cette chaîne et à travers les clips et reportages, j'ai entendu des chansons japonaises qui m'ont plu. L'un des clips, un dynamique montage entre les chansons Chase the chance et You're my sunshine de Namie Amuro, reste celui qui m'a le plus marqué.
Mon réflexe fut alors de consulter Internet pour essayer de retrouver ces chansons et c'est là que j'ai eu cette impression que, je pense, nous avons tous eu un jour, cet émerveillement face à autant de choix, autant d'artistes et de particularités que l'on n'aurait jamais soupçonnées. A travers les génériques de jeux vidéo puis d'anime (puisque entretemps je m'y suis intéressée aussi...), je découvris énormément de titres et d'artistes en peu de temps, atteinte par une sorte de boulimie d'en connaître et d'en entendre toujours plus. Namie Amuro, Every Little Thing, Two-Mix, T.M.Revolution, Morning Musume font partie de ces artistes dont j'ai abreuvé mes oreilles dans ces premiers temps. Après plusieurs années de découvrite aigüe, j'ai fini par connaître une grande partie des artistes incontournables de la J-pop et je continue d'en apprendre tous les jours sur ce marché qui bouge beaucoup.
Comme beaucoup, tout à commencé par le téléchargement, mais les artistes que j'ai le plus téléchargés ont depuis une place de choix de ma cédéthèque, comme quoi...
jinshen_ka


J'avais découvert la j-music il y a presque 4 ans de cela, avec la chanson Blue Blood de X Japan en version live. Ça a littéralement changé ma vie: alors qu'avant je ne me contentais que de ce qui passait à la télé et radio, la musique "in" des collégiens. Ce n'est pas tout de suite que je suis devenue passionnée de musique, au début je me la pétais en prenant les gens pour des abrutis parce qu'ils ne connaissaient pas Dir en Grey ou Malice Mizer, et encore pire parce qu'ils ne connaissaient pas X Japan (je caricature un peu, mais c'était presque le cas :p). Je pensais que je détenais les secrets de la musique et que j'étais infaillible alors que je ne connaissais Dire Straights que de nom et n'avais jamais entendu parlé de Janis Joplin (je me suis rattrapée entre temps hein!). Et puis mon entourage en avait assez et n'arrêtait pas de me faire taire à chaque fois que je disais X... ou J... J'avais vite compris que j'étais à côté de la plaque avec mes mp3 éparpillés pris grâce à feu-winmx. La j-music m'a aidé à voir plus loin dans le sens où j'avais cessé de me contenter de ce qu'on me servait, si au début c'était juste pour faire le coq, c'est devenu petit à petit une vraie passion, je ne me contentais plus de mp3 éparpillés mais d'albums entiers, puis des CDs (encore aujourd'hui, on ne comprend pas le fait que j'en achète alors qu'on peut s'en procurer gratos, mais bon, quand on consomme la musique, on ne risque pas de comprendre.). J'assume mon ignorance pour pouvoir découvrir tout le temps de nouveaux artistes, sans oublier pour autant de me concentrer sur l'essentiel. Même si encore aujourd'hui j'ai un faible pour la musique nippone et écoute des artistes qui ne me serait jamais venu à l'idée d'écouter s'ils n'étaient pas japonais à cause du genre musical (je pense notamment à Anna Tsuchiya et OLIVIA), je ne fais plus tellement attention à leur nationalité.
Merci internet, les logiciels p2p ont vraiment bouleversé le monde de la musique. C'est sûr, comme toute bonne chose, il ne faut pas en abuser, mais ça reste un outil essentiel pour découvrir de nouveaux artistes, et même des qu'on a oublié! Quand on aime vraiment la musique, par respect pour le travail fourni (et en prenant en considération son propre portefeuille évidement :p), acheter un CD n'est pas un luxe.
Exupérence

Cela va faire 10 ans que j'ai connu la musique japonaise. Tout cela a été déclenché par ma rencontre avec des franco-japonais en 1998, dont un petit de 10 ans m'affirmant que le Japon avait perdu la coupe du monde à cause de la mort de hide. Je ne savais bien sur pas qui était cette personne et je me suis pris une baffe monumentale, un beau "in the face" comme dirait le vénérable Georges Eddy!
Depuis je n'ai pas décroché, je continuais à échanger continuellement en cachette, mais c'est vraiment avec la découverte d'internet que mes goûts et ma passion sont vraiment arrivés. En effet, tout de suite il me fallait plus, de tous les genres, principalement du visual kei. Je voulais tous les groupes j'avais soif de découverte, et pourtant je me frottais continuellement à l'incompréhension de ne voir en magasin que des CD taïwanais ou à des prix tout simplement scandaleux. Mais je continuais à découvrir du visual kei, puis vint alors la découverte du Jrock avec B'z et les Sex Machineguns, et depuis petit à petit mon champ s'élargit, laissant rentrer jazz, hip hop, et énormément de musiques bruitistes. La musique japonaise est extrêmement riche et à une approche totalement différente de la musique occidentale, que ce soit dans le fonctionnement des majors ou des unités indépendantes. Alors oui bien sur, au niveau sonore il y a parfois des similitudes rédhibitoires mais il y a aussi des groupes et des personnes loin de tout ce qui se fait actuellement en occident. Et puis la musicalité de la langue japonaise m'avait immédiatement plu, et me plait toujours et me passionne toujours autant, sans discontinuer.
foXjapan

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Reyep 25 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte