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Imajica le chef-d’oeuvre de Clive Barker ?

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

⭐ Imajica de Clive Barker

Imajica le chef-d’oeuvre de Clive Barker ?Broché : 960 pages
Éditeur : Bragelonne
Collection : L’ombre de Bragelonne 
Date de sortie : 30 janvier 2017
Langue : Français
ISBN-10:
ISBN-13 : 979-1028102401
Prix éditeur : 30,00€
Disponible sur liseuse : Oui

De quoi ça parle :

Bienvenue dans le monde fantastique et envoûtant d’Imajica…
Imajica est un récit épique sans comparaison : vaste dans sa conception, détaillé à l’extrême dans son exécution et apocalyptique dans son dénouement. Au cœur de cet univers foisonnant se trouve un artiste à la beauté vénéneuse, Gentle, dont la vie est bouleversée lorsqu’il fait deux rencontres. Celle de Judith Odell, une femme qui a le pouvoir caché d’influer sur le destin des hommes. Et celle de Pie’oh’pah, un mystérieux assassin, issu d’une dimension parallèle.
Cette dimension forme l’une des cinq strates qui composent l’immense système d’Imajica. Des mondes totalement différents de celui que l’on connaît, mais qui sont peuplés, dominés et hantés par des espèces intimement connectées aux nôtres. Alors que Gentle, Judith et Pie’oh’pah sillonnent Imajica, ils remontent la piste d’une série de crimes, de disparitions et de trahisons qui changeront leur perception de la réalité pour toujours…

⭐ Mon avis :

J’ai découvert Clive Barker avec son roman Galilée, que j’avais adoré. Imajica est à mille lieux de cette première découverte. Ce roman (qui est en réalité une intégrale de l’œuvre) est présenté comme étant le chef-d’œuvre de l’auteur. À mon sens, ce n’est pas le cas. Il est certes tout bonnement excellent, mais si je devais parler de chef-d’œuvre concernant l’un de ses romans, j’aurais tendance à parler de Sacrements. J’ai malgré tout passé un excellent moment de lecture en compagnie d’Imajica, je l’ai très largement savouré.

Imajica, comme sans doute toutes les œuvres de l’auteur, est un peu un OVNI, entre fantastique et science-fiction. Il est difficile de le caser dans un genre, et cela fait partie des choses que j’aime dans les écrits de Clive Barker. Cette espèce de flottement entre les genres qui fait que l’on ne sait pas du tout à quoi s’attendre. Je vais mentionner tout de suite, l’un des points qui font que Imajica n’a pas été un coup de cœur. Ce premier point, c’est que le roman s’encombre de quelques longueurs qui ralentissent considérablement le rythme du récit. Qu’à cela ne tienne, l’univers et la mythologie de cette histoire rattrapent largement le coche. Mais on ne peut pas parler d’Imajica sans évoquer ce petit problème.

L’univers qu’a mis au point Clive Barker pour ce récit est très complexe mais surtout très dense. Je pense être passée à côté d’éléments plutôt important lors de cette première lecture. Qui sait, peut-être qu’une seconde lecture comblera mes lacunes. Et forcément, qui dit univers complexe dit mythologie riche, très riche, peut être un peu trop aussi, notamment du point de vue de la grande dimension théologique de cette dernière. Le dernier quart du roman part beaucoup trop dans des considérations religieuses à mon goût et j’ai trouvé ça dommage parce que le reste du roman est tout bonnement incroyable. Je pourrais continuer de parler pendant un long moment de ce point de l’œuvre, mais je veux aussi vous parler des personnages.

Avec Clive Barker il faut s’habituer à une petite multitude de point de vue. Dans Imajica, il me semble qu’il y en a quatre ou cinq. Et si la narration est à la troisième personne du singulier, cela n’empêche pas une certaine omniscience du narrateur. Ainsi, on se retrouve au cœur de personnage comme Gentle (notre héros), Pie et bien d’autres. Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé les protagonistes de cette histoire. Mais, il y en a un, et c’est le deuxième point qui m’a fait passer à côté du coup de cœur, que je ne supporte pas, il s’agit de Judith et malheureusement pour moi, elle est très importante pour l’histoire. J’ai dû passer au-dessus du fait qu’elle m’horripilait pour apprécier ma lecture. Par contre, j’ai ressenti énormément d’affection pour le duo Gentle/Pie. Ces deux personnages développent une relation basée sur la confiance et l’affection d’une manière très pudique et en même temps très  » mignonne ». Je me suis beaucoup attachée au personnage de Clement, mais aussi à Lundi et j’en passe bien d’autres.

Vous parler d’un Clive Barker sans pour autant vous raconter l’histoire est toujours très compliqué pour moi, car j’affectionne beaucoup cet auteur. En tout cas, je ne peux que vous recommander de le lire.

Imajica est un très bon et très gros roman et je suis très contente de l’avoir lu, car pour le moment, je n’ai pas encore été déçu par le romancier.

Imajica le chef-d’oeuvre de Clive Barker ?

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⭐ Imajica de Clive Barker

Imajica le chef-d’oeuvre de Clive Barker ?Broché : 960 pages
Éditeur : Bragelonne
Collection : L’ombre de Bragelonne 
Date de sortie : 30 janvier 2017
Langue : Français
ISBN-10:
ISBN-13 : 979-1028102401
Prix éditeur : 30,00€
Disponible sur liseuse : Oui

De quoi ça parle :

Bienvenue dans le monde fantastique et envoûtant d’Imajica…
Imajica est un récit épique sans comparaison : vaste dans sa conception, détaillé à l’extrême dans son exécution et apocalyptique dans son dénouement. Au cœur de cet univers foisonnant se trouve un artiste à la beauté vénéneuse, Gentle, dont la vie est bouleversée lorsqu’il fait deux rencontres. Celle de Judith Odell, une femme qui a le pouvoir caché d’influer sur le destin des hommes. Et celle de Pie’oh’pah, un mystérieux assassin, issu d’une dimension parallèle.
Cette dimension forme l’une des cinq strates qui composent l’immense système d’Imajica. Des mondes totalement différents de celui que l’on connaît, mais qui sont peuplés, dominés et hantés par des espèces intimement connectées aux nôtres. Alors que Gentle, Judith et Pie’oh’pah sillonnent Imajica, ils remontent la piste d’une série de crimes, de disparitions et de trahisons qui changeront leur perception de la réalité pour toujours…

⭐ Mon avis :

J’ai découvert Clive Barker avec son roman Galilée, que j’avais adoré. Imajica est à mille lieux de cette première découverte. Ce roman (qui est en réalité une intégrale de l’œuvre) est présenté comme étant le chef-d’œuvre de l’auteur. À mon sens, ce n’est pas le cas. Il est certes tout bonnement excellent, mais si je devais parler de chef-d’œuvre concernant l’un de ses romans, j’aurais tendance à parler de Sacrements. J’ai malgré tout passé un excellent moment de lecture en compagnie d’Imajica, je l’ai très largement savouré.

Imajica, comme sans doute toutes les œuvres de l’auteur, est un peu un OVNI, entre fantastique et science-fiction. Il est difficile de le caser dans un genre, et cela fait partie des choses que j’aime dans les écrits de Clive Barker. Cette espèce de flottement entre les genres qui fait que l’on ne sait pas du tout à quoi s’attendre. Je vais mentionner tout de suite, l’un des points qui font que Imajica n’a pas été un coup de cœur. Ce premier point, c’est que le roman s’encombre de quelques longueurs qui ralentissent considérablement le rythme du récit. Qu’à cela ne tienne, l’univers et la mythologie de cette histoire rattrapent largement le coche. Mais on ne peut pas parler d’Imajica sans évoquer ce petit problème.

L’univers qu’a mis au point Clive Barker pour ce récit est très complexe mais surtout très dense. Je pense être passée à côté d’éléments plutôt important lors de cette première lecture. Qui sait, peut-être qu’une seconde lecture comblera mes lacunes. Et forcément, qui dit univers complexe dit mythologie riche, très riche, peut être un peu trop aussi, notamment du point de vue de la grande dimension théologique de cette dernière. Le dernier quart du roman part beaucoup trop dans des considérations religieuses à mon goût et j’ai trouvé ça dommage parce que le reste du roman est tout bonnement incroyable. Je pourrais continuer de parler pendant un long moment de ce point de l’œuvre, mais je veux aussi vous parler des personnages.

Avec Clive Barker il faut s’habituer à une petite multitude de point de vue. Dans Imajica, il me semble qu’il y en a quatre ou cinq. Et si la narration est à la troisième personne du singulier, cela n’empêche pas une certaine omniscience du narrateur. Ainsi, on se retrouve au cœur de personnage comme Gentle (notre héros), Pie et bien d’autres. Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé les protagonistes de cette histoire. Mais, il y en a un, et c’est le deuxième point qui m’a fait passer à côté du coup de cœur, que je ne supporte pas, il s’agit de Judith et malheureusement pour moi, elle est très importante pour l’histoire. J’ai dû passer au-dessus du fait qu’elle m’horripilait pour apprécier ma lecture. Par contre, j’ai ressenti énormément d’affection pour le duo Gentle/Pie. Ces deux personnages développent une relation basée sur la confiance et l’affection d’une manière très pudique et en même temps très  » mignonne ». Je me suis beaucoup attachée au personnage de Clement, mais aussi à Lundi et j’en passe bien d’autres.

Vous parler d’un Clive Barker sans pour autant vous raconter l’histoire est toujours très compliqué pour moi, car j’affectionne beaucoup cet auteur. En tout cas, je ne peux que vous recommander de le lire.

Imajica est un très bon et très gros roman et je suis très contente de l’avoir lu, car pour le moment, je n’ai pas encore été déçu par le romancier.


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