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Fonds de Tiroir (4)

Par Darkstein

Fonds de Tiroir (4)« The Killing Gods » de Misery Index (2014) Ah, qu’il est plaisant de deathgrind des ricains de Misery Index. Loin du chaos technique d’un Napalm Death ou Cattle Decapitation (Attention, c’est le cataclysme, mais on aime bien hein), on a affaire ici à un dossier bien maîtrisé, carré. Quelques instrumentaux pour mettre l’ambiance entre deux volées de bois vert histoire de nous proposer un album « concept » sobre et efficace. Rien à redire. A écouter, le titre éponyme, qui résume bien l’ensemble de l’album : du blast, des breaks, du lourd. On n’est pas loin d’un brutal death des familles, mais les « yurk » nous confirment : c’est du deathgrind. (J’ai bon ?)

Fonds de Tiroir (4)
« Whiteworm Chapel » de Necrophagia (2014) Ne pas se fier à la pochette très moche. Quoi que si, pour l’esprit « Contes de la Crypte ». Du death métal putrescent à la croisée des chemins entre Notre Dame (non, pas celui de Garou, celui de Snowy Shaw) et Six Feet Under (pas la série, le groupe de Chris Barnes). C’est glauque, pesant ; à noter que le titre March of the Deathcorps(e) fait penser à Destructos vs. the Earth / Attack sur l’album « Illud Divinum Insanus » de Morbid Angel.

Fonds de Tiroir (4)
« The Howling Spirit » de Seth (2013) Cocorico ! En France aussi on sait faire du death. Et il n’y a pas que Loudblast ou Gojira dans la vie. Même si Stéphane Buriez vient pousser la chansonnette sur Mort-luisant, les bordelais de Seth se débrouillent plutôt bien dans le genre (même si classé « black » sur wikipédia. Donc on va dire du blackened death metal parce qu’on est loin du trve black ou des hurlements d’un Anorexia Nervosa. Mais bon, on va pas chipoter. C’est propre, il n’y a rien qui dépasse, et puis bon, si c’est sur Season of Mist, on peut leur faire confiance
🙂

Fonds de Tiroir (4)
« Destroy » de Warbeast (2013) produit, s’il vous plait, par Môssieu Phil Anselmo (Pantera, Down, Superjoint Ritual) Bon, pas de surprise, c’est du gros thrash à la Pantera, mais sans le combo Dimebag Darrel, Vinnie Paul et Phil Anselmo. Le crieur qui officie fait penser à du Madball énervé, voire en forçant un peu, un Stuck Mojo enroué. Dommage parce que les riffs sont bien présents, ça fait bouger le gros orteil ; ça sent le foin et le bétail ; mais voilà quoi, il manque un petit quelque chose à la production – et au chanteur – pour placer le produit un peu plus haut.



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