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Trois mois sans sucre – Season 2 Episode 1

Par Unefilleenchine

Rita

C’est reparti pour trois mois sans sucre !
Réédition de l’expérience d’il y a deux ans déjà, pour reprendre de bonnes habitudes, regagner une pêche d’enfer et rentrer dans (tous) mes jeans.
Le bilan de la première expérience est repris ci-dessous ( publié début juillet 2015): que du positif , mais un passage un peu abrupt entre le zéro sucre de l’année scolaire et le lâchage des grandes vacances (pas envie de trop me priver en juillet aout avec famille et copains), et j’ai repris le sucre petit à petit : retour à la case départ.
Je vise mieux cette fois ci : il me restera un mois de transition avant l’été pour lâcher la bride, à coup de farewell party et fête d’écoles (what a programme !)
Back to Montignac donc, sans le coaching internet cette fois ci, avec trois séances de Pilates ou natation par semaine et de la marche les autres jours bicause après avoir essayé de courir il faut que j’apprenne à marcher : gros défi prévu fin juin, pour lequel j’aurai besoin de mes deux jambes. Et d’une bonne assiette, sucrée ou non. A suivre…

Quelqu’un a envie de tenter l’expérience « zéro sucre » avec moi ?

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Vous connaissez Miss « Tout ou Rien » ?
Ces trois derniers mois c’était « Tout ». Ou alors « Rien » , tout dépend de quel point de vue on se place.
Avec le running (enfin le marching-running, on se comprend) m’est venue une envie de rééquilibrer mon alimentation, manger plus de fruits et de légumes, rompre avec le coca light (une grande histoire pourtant), et si possible dégommer les quelques kilos incrustés au fil du yoyo des grandes vacances (cinq-six kilos par été plus ou moins reperdus à la rentrée), plus les deux ou trois kilos pris suite au test de la chrono-nutrition (que je vous déconseille définitivement si vous aimez les apéros, les dîners et les soirées).
Bref, grosse reprise en main, en duo avec ma copine Kler motivée comme jamais. Appelons ça le « Shuang régime » pour ceux qui nous connaissent, avec coaching mutuel à coup de photos d’assiettes sur le coup de midi et demi, séances de pilates, apéros sans cahuètes et surtout suivi en ligne par les coachs de… la Méthode Montignac. Le régime qui nous a semblé le plus équilibré, le moins contraignant, et surtout le plus à même de nous faire adopter de meilleures habitudes alimentaires, mon objectif premier (en plus t’as droit à 20 cl de binouse ou un verre de vin par repas si tu veux) .

Comment ça marche ?
Le principe est en gros de limiter au maximum les pics de glycémie en consommant des aliments à index glycémiques bas (liste ici , tu remarqueras que le foie gras est en haut du tableau), et de ne jamais consommer en même temps sucre et graisses (le sandwich au pâté ou le pain avec le fromages tu oublies).
Nous voici donc avec une liste d’aliments permis ou déconseillés, et des tableaux de menus par semaine. A adapter bicause à Canton on ne trouve pas tout ce qu’on veut. La méthode de Kler pour adapter c’était de supprimer tout ce qu’elle ne trouvait pas : efficacité immédiate sur la ligne mais un peu frustrant, et surtout très affamant ! La mienne c’était de faire une grosse cure de Pumpernickel, le pain noir allemand tout compact, et de remplacer le beurre par du caviar d’aubergine (bonjour l’haleine après le petit déj…).
Pas un régime au sens strict du terme donc, mais une véritable chasse au sucre, qui nous a amenées à supprimer tout le sucre de notre alimentation, sauf celui contenu naturellement dans les aliments (fruits essentiellement). Plus de gâteaux, biscuits, pain, riz blanc, farine blanche, pâtes, etc… Le chocolat noir est autorisé dans certaines conditions.

Est-ce que c’était dur ?
Franchement, pas vraiment. Après deux ou trois semaines l’envie de sucre disparait, et après deux mois je pouvais tenir toute une journée à côté d’une assiette de cannelés ou de brownies sans en avoir envie. Le plus dur a de loin été l’arrêt du Coca Zéro, j’étais un peu accro je pense (un par jour mini). En bénéf je me suis mise à manger plus de fruits et à les trouver vraiment sucrés (ma référence étant le lait concentré sucré, on revient de loin).

Mon secret de réussite ?
Etre au moins deux. C’est bien plus facile à deux, et on se sent moins seule à boire de l’eau et snober les buffets sucrés des cafés accueils du mois. Notons que la méthode recommande en cas de besoin de manger le saumon sur le toast et jeter le pain dans les cocktails (dans les plantes?), super classe. On se contentait donc des tomates cerises…ou on suçait notre pouce.

Comment se passe le coaching ?
Plusieurs outils sont dispos en ligne pour suivre l’avancée du programme (courbe de poids, proposition de menus, etc…), notamment un tableau dans lequel on note tout ce qu’on consomme. Le coach le commente ensuite régulièrement. Ce que je n’avais pas prévu au début, j’ai été un peu surprise par mon premier commentaire qui était à peu près :  » Bravo d’avoir résisté au buffet jeudi matin !  Mais il aurait été bien de supprimer au moins le vin blanc du dîner de vendredi »
Heu, Biloute comment te dire que je viens de manger un couscous et de boire deux mojitos à l’apéro?
On reçoit également un mail tous les matins avec les conseils du jour, de quoi rester motivée.
Le coût est de 30 euros pour un mois, ou 60 euros pour trois mois.

Quel résultat ?
La perte de poids est rapide si l’on respecte bien la méthode, sans faire d’écart. Ce qui n’a pas du tout été mon cas : j’ai souvent fait des écarts le week-end, en essayant toutefois d’éviter le sucre. Ce qui ne m’a pas empêché de perdre mes cinq kilos en trois mois et demi (selon la méthode j’aurais du perdre quatre kg en un mois)

Le bonus ?
Une énorme pêche ! Je suis beaucoup moins fatiguée depuis l’arrêt du sucre. A moins que ce ne soit la course, ou un mix des deux.
On dirait aussi qu’il y a un effet sur le teint.
Et un petit effet Queen of the World : j’étais assez fière de pouvoir snober un buffet de desserts juste parce que je l’avais décidé, sans être frustrée.
A Canton, car pendant les vacances en France ce n’est même pas « Queen of my Village » : je ne résiste à rien.

Et maintenant ?
Soyons clair(e)s, malgré une motivation de folie avant de partir pour poursuivre les principes de la méthode pendant les vacances, je n’y arrive pas et n’en ai même pas envie (pour l’instant). J’aime trop les vacances et la convivialité pour me priver de quoi que ce soit, et surtout pas de fromage, charcuterie, bière et pain en famille ou avec les copains. Je n’avais aucune envie de sucre en Chine, mais ne peux pas résister aux gaufres ici.
Résultat : j’ai acheté un super jean pile à ma taille la semaine dernière et… aie aie aie, il est déjà juste !!!
J’avais initialement prévu de quitter la table avant le dessert car je ne suis pas du tout capable de résister aux gâteaux Moutty sur la terrasse des Pomets, mais ça n’a pas du tout plu à Saint-Jack qui a menacé de ne pas acheter de fûts de Leffe pour la machine dans un souci de cohérence.
Alors va falloir que je passe à l’entrainement 10 kilomètres pour compenser, au risque de reprendre mon traditionnel kilo par semaine en juillet-août (j’ai toujours eu du mal à rompre avec les traditions).
On verra bien, au pire je me réinscrirai sur internet en septembre !
D’ici là je tire mon chapeau (de soleil) à Kler qui n’a pas touché un morceau de pain ni une bière depuis son arrivée en France la semaine dernière, bravo Kler !!

*Shuang : couple/paire, en chinois

Photo : la pire tuerie du Pas-de-Calais : la gauffre Rita à la vanille.
Finissez vite ce paquet s’il vous plait…

Pour aller plus loin : « Zéro Sucre » de Danièle Gerkens, journaliste à elle : témoignage d’une année sans sucre


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