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#thelancetoncology #exclusif #canceranal #HPV #nivolumab Nivolumab dans le cancer métastatique de l’anus préalablement traité (NCI9673) : étude multicentrique de phase 2 à simple bras

Publié le 20 février 2017 par Tartempion77 @NZarjevski

#thelancetoncology #exclusif #canceranal #HPV #nivolumab Nivolumab dans le cancer métastatique de l’anus préalablement traité (NCI9673) : étude multicentrique de phase 2 à simple bras

Carcinome de l'anus in situ.
Source  iconographique: https://de.wikipedia.org/wiki/Carcinoma_in_situ#/media/File:Anal_squamous_carcinoma_in_situ,_Ki-67_immunostain.jpg

Le carcinome à cellules squameuses du canal anal (CCSCA) est une affection maligne rare associée à une infection au papilloma virus humain (HPV). Il n’existe pas de consensus, pour ce qui est du traitement de la maladie métastasée. Du fait que les oncoprotéines intratumorales HPV soumettent à régulation positive les protéines de point de contrôle immunitaire comme PD-1 pour échapper à la cytotoxicité, nous avons effectué un essai de l’anticorps anti-PD-1 nivolumab chez des patients atteints de CCSCA métastatique.
Nous avons effectué cette étude de phase 2 multicentrique à simple bras dans dix centres hospitalo-universitaires situés aux États-Unis d’Amérique. Nous avons recruté des patients atteints de CCSCA métastatique réfractaires aux traitements, à qui on a administré du nivolumab à raison de 3 mg/kg toutes les 2 semaines. Le critère principal d’évaluation était la réponse au traitement selon les critères RECIST version 1.1, dans la population en intention de traiter. Au moment de la collecte des données, l’étude était toujours en cours, et les patients continuaient à recevoir le traitement. (…).
Nous avons dépisté 39 patients, dont 37 ont été recrutés et ont reçu au moins une dose de nivolumab. Parmi les 37 patients, neuf(24% Intervalle de Confiance [IC] 95% 15-33) ont présenté des réponses. Deux réponses complètes et sept réponses partielles ont été dénombrées. Les événements indésirables de grade 3 rapportés étaient anémie (n=2), fatigue (n=1), éruption cutanée (n=1), et hypothyroïdisme (n=1). Aucun événement indésirable grave n’a été relevé.
Il s’agit ici du premier essai de phase2 d’immunothérapie du CCSCA, totalement bouclé à notre connaissance. Le blocage des points de contrôle immunitaires semble représenter une approche prometteuse pour le traitement de patients atteints de cette maladie orpheline. Van K Morris, MD, et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 17 février 2017
Financement : Institut National du Cancer / Programme d’Évaluation Thérapeutique du Cancer, Fondation de recherche sur le Cancer Anal et le Cancer HPV, Fonds E.B. pour le Cancer Anal, Programme MD Anderson Moon Shots de l’Université du Texas, donneur philantropique anonyme.
Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

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