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Critique Ciné : 50 Nuances plus Sombres (2017)

Publié le 21 février 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

50 Nuances Plus Sombres // De James Foley. Avec Dakota Johnson, Jamie Dornan et Bella Heathcote.


Contrairement au premier volet, je n’ai pas lu 50 Nuances Plus Sombres. Je ne peux donc pas comparer l’adaptation, mais tout ce que je sais c’est que j’avais tellement détesté le premier livre que je n’avais pas été motivé par l’envie de découvrir la suite. Mais le premier film était bien meilleur que le livre, agréable sans être exceptionnel mais en tout cas réussi. Avec ce second volet, 50 Nuances Plus Sombres répète un schéma déjà utilisé et met alors en scène bien plus de niaiseries qui ne mènent à rien. Le film aurait pu être plus sombre, plus sulfureux, mais il n’en est rien. Le film reste trop gentil, trop porno soft et pas suffisamment osé. Je sais bien qu’oser plus cela veut dire devenir un film à la limitation d’âge plus élevée. Du coup, on n’est jamais vraiment émoustillé devant les aventures d’Ana et Christian. Tout ce qui se passe dans ce film n’est qu’un prétexte pour faire durer l’histoire plus longtemps qu’elle ne méritait de durer. Le scénario était assez faible, le poids de 50 Nuances Plus Sombres reposait alors sur son casting. Dakota Johnson ressemble encore plus à une potiche dans ce second volet que dans le premier mais le fait que son personnage a une histoire intéressante dans ce film. En effet, la femme s’émancipe du « bourreau » et tente de retourner la situation selon ses conditions.

C’est un Christian blessé qui tente de reconquérir Anastasia. Cette dernière exige un nouveau contrat avant de lui laisser une seconde chance. Mais une ombre surgit du passé de Christian et plane sur les deux amants, déterminée à détruire un quelconque espoir de vie commune.

Dès que 50 Nuances Plus Sombres tente de se transformer en thriller, alors les sursauts du téléspectateur sont plus des moments de rire qu’autre chose. Notamment le face à face entre Ana et l’ancienne soumise de Christian dans son appartement. Le danger aurait pu être créé mais il ne se ressent jamais. Peut-être car je n’ai pas d’intérêt pour la vie d’Ana alors que normalement elle devrait nous donner envie de suivre ses aventures. Avec un titre pareil, je me suis dit que 50 Nuances Plus Sombres aurait osé un peu plus, notamment sur le côté sado-maso. Mais 50 Nuances Plus Sombres parle beaucoup pour rien dire. C’est « Attention, je vais de mettre une grosse fessée » et « Christian, c’est moi qui décide ce que je veux faire ou non » (Ana a t-elle compris le principe de la soumission ?). En tombant autant dans le cul-cul la praline, le film s’égare et tombe alors dans tous les poncifs du genre. Au delà de ça, Jamie Dornan a beau avoir de belles fesses et être très mignon, il est dans 50 Nuances Plus Sombres assez mauvais, tiré vers le bas par Dakota Johnson et cette façon qu’elle a de parler qui donne l’impression qu’elle minaude tout ce qu’elle doit jouer. Finalement, 50 Nuances Plus Sombres est un raté complet. Ce n’est pas des bijoux de luxe, des voitures de sport, des grands building, etc. qui vont faire rêver un spectateur si le scénario est vide.

Note : 2/10. En bref, un scénario de publicité de marque(s) de luxe jamais sulfureux mais souvent ennuyeux.


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