[Test] Halo Wars 2 sur Xbox One

La Red Team et le Capitaine Cutter reprennent les armes pour Halo Wars 2

Grâce au Xbox Play Anywhere de Microsoft, les possesseurs de Windows 10 pourront aussi profiter de Halo Wars 2. Pour rappel ce système permet à tous les joueurs ayant acheté leur jeu sur le Windows Store d’en profiter indépendamment sur Xbox One et PC.

L’histoire se situe en 2559 soit 29 ans après les événements d’Halo Wars et quelques mois après Halo 5 : Guardians. Le Spirit of Fire, vaisseau de guerre de l’UNSC  est déclaré disparu, il est en réalité en dérive depuis 28 ans avec son équipage en cryostase. Serina, l’IA du vaisseau atteinte de frénésie décide de réveiller le capitaine James Cutter ainsi que l’équipage, car un problème est survenu. Vous avez passé presque 30 ans en stase, vous avez donc loupé pas mal d’événements, que sont devenus les Spartans ? Les Forerunners ? Les Convenants ? Personne ne le sait. Heureusement, après une mission de reconnaissance, vous trouvez une IA appelé Isabel. Après un rapide briefing, vous apprenez que la base de l’UNSC a été détruite par Atriox, un chef Parias. Cette race était auparavant les esclaves des Convenants, mais après une rébellion, ils ont repris leur liberté et son prêt à soumettre leur suprématie.

Le scénario du jeu pouvant être fait en coopération comporte 12 missions soit environ 8 heures de jeu.  Cette campagne tiendra en haleine le joueur tout au long de son aventure sans jamais dénaturer l’univers de Halo, les fans se retrouveront parfois amusés par la tournure des événements sachant que l’équipage de l’UNSC est sorti de cryostase après 28 ans. Bien au contraire, Halo Wars 2 s’inscrit parfaitement dans la série principale et ajoute donc du contenu au lore de la licence. L’immersion du jeu dans le jeu se fera tout naturellement par les quelques vidéos présentes entre les missions. Elles sont vraiment magnifiques et ressemble vraiment a un long métrage, le travail est irréprochable donnant l’impression d’être devant un film, on regrettera même qu’il n’y en ait pas plus. Spartans, UNSC et Parias sont magnifiquement mis en scènes et c’est un réel plaisir de suivre le scénario que nous propose le jeu. Les cinématiques ne sont pas les seuls éléments à être réussies, les graphismes du jeu le sont aussi. Les environnements, les modèles ainsi que les effets lumineux sont très réussis et flattent vraiment nos yeux. Ça explose de partout,  des tirs de plasma dans tout les sens, des cratères dans le sol, le jeu nous fait sentir la puissance de feu ainsi que l’intensité des combats. L’action peut être a son paroxysme, le jeu ne sourcille pas d’un iota et reste fluide, lisible et permet donc de réagir en circonstances selon la situation. Réagir à une action rapidement dépend aussi du périphérique que vous utilisez, car Halo Wars 2 est disponible sur PC, mais aussi sur Xbox One, ce qui nous permet d’y jouer à la manette. Si les RTS sont légions sur PC, ce n’est pas le cas sur console et jouer à un RTS à la manette n’est pas impossible, d’ailleurs Halo Wars 2 est très bon là dedans, l’interface est simple et facile à comprendre, cela demande un petit temps d’adaptation, mais le pari est très réussi, de plus, le temps de réaction des unités est long pour permettre le jeu a la manette. Le principe est simple, vous avez 2 ressources, l’énergie et le ravitaillement, il faudra donc gérer son économie autour de ses deux ressources pour améliorer votre base et construire des unités. Votre base est limitée, en effet, le Spirit of Fire vous envoi un poste de commandement muni de quelques emplacements pour construire des extensions (caserne, garage, plateforme de ravitaillements…), comme vous l’aurez compris, vous ne pourrez pas construire une base complète de manière libre comme dans Starcraft 2 ou Warcraft III, ici vous avez votre base et vous devrez choisir minutieusement les constructions a effectué. Selon les cartes, vous pourrez construire des avant-postes qui vous donneront deux emplacements supplémentaires.

Halo Wars 2 propose plusieurs modes de jeux afin de varier les plaisirs. La chose qu’il faut savoir c’est que le jeu a un gameplay différent selon les supports, clavier / souris pour le PC et manette pour la Xbox One, de ce faite le cross-play n’est pas implanté  pour ne pas créer de déséquilibre. Les modes multijoueurs proposés vous opposeront donc à des joueurs jouant sur la même plateforme que vous. Vous avez donc le mode Match à mort qui vous opposera à un ou plusieurs adversaires, votre mission sera de détruire la base de l’ennemi en défendant la vôtre. Le mode Domination vous demandera de capturer des tours de contrôle, au nombre de 3, afin d’atteindre le premier le score maximal. Et pour terminer, le mode Base vous demandera de construire et capturer plus de bases que l’ennemi. Ces 3 modes de jeu vous demanderont dans un premier temps de choisir votre « héros », un leader ayant une capacité spéciale. Le capitaine Cutter offre un puissant soutien orbital, largue des unités spéciales de l’UNSC et renforce les unités déjà déployés, Isabel est une spécialiste des manœuvres de diversion, elle améliore les véhicules, le professeur Anders est un scientifique qui permet de déployer des sentinelles, elle rend également les améliorations plus rapides et moins coûteuses, Decimus, fier guerrier Pariasm possède une capacité pour drainer la vie des ses ennemis en attaquant, Atriox, chef de guerre des Parias, améliore son économie et rend les unités invulnérables et le commandant du vaisseau privilégie les pouvoirs furtifs, le camouflage, la téléportassions et les attaques éclair. Chaque leader possède donc des compétences spéciales ainsi que des bonus activables grâce à la roue de pouvoirs.

Le gros plus ajout d’Halo Wars 2 est le mode Blitz. Ce mode de jeu jouable en solo ou en coopération vous demandera de capturer et de garder 3 points de contrôle le plus longtemps possible. Ce qui change des autres modes de jeux, c’est qu’ici vous n’avez pas de base, votre armée se gère grâce à des cartes. Ces cartes pourront être posées sur le terrain en échange d’énergie que vous gagnerez en tuant des ennemis, lorsque vos unités mourront ou bien en détruisant des réservoirs sur la carte. Il faudra donc jouer avec stratégie pour tenir ces 3 points de contrôle en prenant en compte le type d’unités adverse, mais aussi le cout des unités, car une fois qu’une carte est jouée, une autre la remplace dans votre main et cela risque de venir problématique si vous vous retrouvez avec seulement des cartes chères. Le jeu propose des decks pré-établis en fonction des leaders choisis, mais il sera possible de créer son propre deck avec toutes les cartes gagnées en jouant. Il sera possible de gagner des paquets de cartes en remplissant des objectifs dans le mode solo, mais aussi en gagnant des parties dans le mode multijoueurs. Pour les joueurs les plus pressés ou les plus fortunés, il sera aussi possible d’acheter des cartes. Pour les joueurs ayant la passion de collecter les cartes, sachez qu’il en existe 94 et que la composition des paquets est totalement aléatoire.