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Critique: Si j’étais un homme

Par Cinedingue @cinedingue

Critique: Si j’étais un homme

Réalisation Audrey Dana

Scénario Audrey Dana
Maud Ameline

Acteurs principaux

Audrey Dana
Éric Elmosnino
Alice Belaïdi
Christian Clavier

Sociétés de production Fidélité Films
Curiosa Films
Moana Films

Pays d’origine

Drapeau de la France
 France

Genre Comédie

Sortie 22 février 2017

Qui n’a jamais imaginé ce que ça ferait d’être dans la peau du sexe opposé, ne serait-ce qu’une journée ? Eh bien, pas Jeanne !
Fraichement divorcée, séparée de ses enfants une semaine sur deux, pour elle les mecs c’est fini, elle ne veut plus jamais en entendre parler. Mais un beau matin, sa vie s’apprête à prendre un drôle de tournant, à première vue rien n’a changé chez elle… à un détail près !
De situations cocasses en fous rires avec sa meilleure amie, de panique en remise en question avec son gynéco, notre héroïne, tentera tant bien que mal de traverser cette situation pour le moins… inédite.

Deux ans après un premier essai très moyennement réussi, « Sous les jupes des filles« , où elles nous parlaient des femmes et de leurs secrets, la réalisatrice Audrey Dana récidive avec « si j’étais un homme ». Après avoir fait un long travail d’enquête auprès de spécimens masculins sur leur vie et leur sexualité, son nouveau projet voit le jour avec l’histoire d’une femme dégoûtée des hommes qui se voit un matin, affublée d’un pénis! On se souvient de tentatives similaires avec « dans la peau d’une blonde » de Blake Edwards ou « ce que veulent les femmes » dans lequel Mel Gibson se mettait à entendre toutes les pensées des femmes, deux tentatives plutôt réussies. Malheureusement ici, rien ne fonctionne et l’on se saisit pas vraiment ce que la réalisatrice veut nous dire, si ce n’est qu’avoir un pénis induit forcément un comportement de goujat. Le jeu outrancier des comédiens, Audrey Dana, est difficilement supportable et les gags, souvent ridicules, tournent essentiellement autour des inconvénients techniques: s’asseoir dessus à moto, se la coincer dans la braguette, etc… Le film vire assez vite à la comédie romantique avec un homme bien (ouah! Enfin un!) incarné par Elmosnino mais comment faire avec une quéquette? On aurait pu croire à un manifeste pro-transgenre mais non, l’héroïne est en quête de « normalité »… Bref, à quoi bon? On se le demande pendant 90 minutes desquelles émerge la seule Alice Belaïdi qui, on l’espère, trouvera enfin un rôle et un film à la mesure de son talent!

0.5

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