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Salle de shoot : le toxico-socialisme à l'épreuve des faits !

Publié le 09 mars 2017 par Delanopolis
Après avoir mené pendant des années le combat contre l'implantation d'une salle de shoot près de la Gare du Nord, projet aberrant s'ile en est, j'ai la triste satisfaction de constater que toutes mes mises en garde étaient fondées. Ce lieu qui n'incite personne, au contraire, à sortir de sa dépendance agit comme un aimant sur les problèmes que la toxicomanie engendre. Implanté dans un quartier déjà sociologiquement fragile, il en exacerbe les difficultés. Et ce n'est qu'un début. Les riverains se rebiffent ... Salle de shoot : le toxico-socialisme à l'épreuve des faits ! Un collectif de riverains de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) de stupéfiants, installée dans le Xe arrondissement de Paris, a publié, le 6 mars dernier, une lettre ouverte adressée à Hidalgo. Il y dénonce les nuisances dont ils sont victimes depuis l'installation de cette «salle de shoot», à l'automne 2016.

C'est après une «bataille rangée d'une extrême violence entre deux bandes rivales de toxicomanes et de dealers» devant le centre, le 26 février dernier, que cette association informelle, qui communique principalement sur Twitter et Facebook, a décidé d'alerter les pouvoirs publics.

Afin d'étayer les raisons de ces plaintes, le collectif diffuse régulièrement sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos qui témoignent du quotidien dans le quartier. Parmi les publications récentes, on trouve notamment une vidéo de la bagarre en question.

«L'une des personnes engagées dans cette bagarre a laissé échapper de son sac à dos une arme à feu», est-il notamment affirmé dans la lettre ouverte.

A grands renforts de photos montrant des halls d'immeuble jonchés de seringues et de détritus où s'endorment parfois des usagers de la SCMR voisine, les membres du collectif dénoncent la dégradation de leur quartier.

Stéphane Bribard, conseiller socialiste d'arrondissement délégué à la sécurité, tente de minimiser le problème de manière grotesque : «C'est un affrontement entre deux drogués qui a commencé dans la salle d'attente et s'est terminé dehors en vraie bagarre, comme malheureusement on peut en retrouver à la sortie de lycées». Il doit fréquenter de drôles de lycées, où les armes à feu circulent dans les cartables !

Ce n'est en tout cas pas l'avis du collectif de riverains, qui met en cause la gestion du centre, assurée par l'association Gaïa. Selon lui, l'absence de coopération des responsables du centre aurait pour effet de «transformer la rue en "salle de shoot" à ciel ouvert, d'autant plus que le personnel [distribuerait] aux toxicomanes survoltés les kits d'injection à travers la grille».

Bientôt des paniers de basket pour les seringues ? Une épreuve olympique à inscrire au dossier de Paris 2024 ...





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