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Echecs: l'Iran, c'est l'enfer des femmes

Publié le 09 mars 2017 par Chess & Strategy @Chess_Strategy

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A l'occasion de la journée des droits de la femme, Raphaël Enthoven revient sur la situation des femmes en Iran avec un exemple frappant au jeu d'échecs.

Echecs: l'Iran, c'est l'enfer des femmes

le philosophe Raphaël Enthoven sur Europe 1 le 8 mars 2017 s'indigne à juste titre : une joueuse d'échecs de haut niveau - maître international et grand maître féminin avec un classement de 2351 points Elo - a été virée de l'équipe d'Iran pour non-port du voile dans un tournoi en Espagne.

Dorsa Derakhshani, jeune joueuse d'échecs prometteuse de 18 ans a vu ses espoirs d'intégrer un jour l'équipe nationale d'iran anéantis. Le motif : n'avoir pas porté le voile lors d'un tournoi à Gibraltar en Espagne.

La jeune joueuse d'échecs iranienne de 18 ans Dorsa Derakhshani n'intégrera jamais l'équipe nationale. Son tort ? Avoir participé sans voile à un tournoi d'échecs à Gibraltar. « Dorsa Derakhshani sera interdite de tournois en Iran, et ne pourra pas intégrer l'équipe nationale. Nos intérêts nationaux doivent rester une priorité. Il n'y aura aucune indulgence pour ceux qui négligent les idéaux et les principes de l'Iran », a déclaré Mehrdad Pahlevanzadeh, président de la fédération iranienne d'échecs

A l'automne dernier, une polémique avait éclaté sur les réseaux sociaux après l'annonce par la fédération internationale des échecs de la tenue du championnat du monde féminin à Téhéran. La joueuse américaine Nazi Paikidze-Barnes avait lancé un appel au boycott en raison du port obligatoire du voile. Cependant, selon CNN, aucun pays n'a proposé d'alternative ou d'accueillir ce tournoi. Il a donc eu lieu en Iran, en l'absence de certaines joueuses.

Pour en savoir plus : L'Express


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