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Perfect world l’indispensable manga des Editons Akata

Publié le 20 mars 2017 par Tanja @HaKo_niwA

Perfect world

Le handicape n’est pas un thème que l’on rencontre souvent dans la BD en général. Perfect world aborde ce sujet avec justesse et pudeur, cependant l’auteure ne nous épargne aucun tabou. Élu meilleur shôjo de 2016 lors du Animeland Grand Prix, c’est également l’une des meilleures ventes de la fin de l’année dernière. Il faut dire que le titre sort des sentiers battus. Plus adulte dans ses propos Perfect world n’est pas un shojo comme on a l’habitude d’en voir par camion. D’ailleurs de plus en plus de messieurs s’intéressent à lui. Signe que Perfect world voit plus loin et touche tout le monde. Au Japon il est pré-publié dans le magazine Kiss (Kimi Wa Pet, Princess Jellyfish ou encore Nodame Cantabile) qui est destiné aux femmes plutôt qu’aux adolescentes.

Résumé : Tsugumi, à 26 ans, travaille au sein d’une entreprise de design d’intérieur. Un soir, lors d’une soirée de travail, quelle est sa surprise de retrouver autour de la table Hayukawa, son amour de lycée ! Mais depuis la fin de leurs études, le jeune homme, impliqué dans un accident, est en fauteuil roulant. Certaine que jamais elle n’aura la force (et l’envie) de fréquenter un homme « au corps amoindri », la jeune femme va pourtant sentir quelque chose bouger en elle

L’auteure est originaire de la préfecture de Nagano. Elle débuta sa carrière en 2011 en remportant la médaille d’or du sixième prix Kiss IN. Après trois histoires courtes, elle lance sa première série : Oort no kumo kara. Après quelques chapitres de ce manga se déroulant dans le milieu de l’astronomie, elle débute Perfect World. Sa seconde série longue rencontre un vif succès depuis, si bien que la première est mise en pause.

Perfect world a plusieurs atouts. Il a un thème original encore peu abordé dans le manga. Les dessins de Rie Aruga sont agréable. Les personnages qu’elle a créé sont attachants, même si parfois l’héroïne, Tsugumi, est un peu cruche. Nos deux héros sont à fleur de peau, jonglant avec leur envie d’être ensemble et de construire quelque chose mais aussi avec les déchirures que cause le handicape de Harukawa. Bien entendu des personnages tiers vont semer le doute et pimenter l’intrigue.

Les éditions Akata ont choisi de reverser 5% des futures ventes du tome 3 (prévu le 9 février en librairie) à Handicap International, et cela jusqu’au 30 juin 2017. On fait un beau geste tout en passant un bon moment.

Si vous avec envie de lire une comédie romantique à la fois sensible et efficace dans laquelle vous apprendrez à appréhender le handicape d’une manière différente n’hésitez pas à vous jeter sur Perfect world. 


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