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Critiques Séries : Anne. Saison 1. Pilot (Canada).

Publié le 22 mars 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

Anne // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Avec Anne, la chaîne canadienne CBC continue de proposer des séries originales et cette fois-ci, c’est ce que l’on pourrait appeler la nouvelle Petite Maison dans la Prairie. Adapté du livre de Lucy Maud Montgomery, ce dernier s’appelle « Anne… la maison aux pignons verts » donc à défaut de prairie, ce serait des pignons verts. Anne est un personnage que l’on a déjà suivi précédemment dans plusieurs adaptations.  C’est à se demander si au fond Anne avait besoin d’une série mais même si ce n’est clairement pas une série faite pour moi, je suis sûr qu’elle viendra séduire des téléspectateurs avides de retrouver la Petite Maison dans la Prairie. Créée par Moira Walley-Beckett (Flesh and Bone, Breaking Bad), cette dernière a un pedigree de championne. Et sincèrement, Anne est plutôt pas mal. Si je mets de côté le fait que le sujet ne m’a pas plus intéressé que ça, la série fonctionne et c’est plutôt une bonne nouvelle. Quoi qu’il en soit, Anne of Green Gables, le roman dont est tiré Anne, est l’un des romans les plus populaires au Canada. Le roman date de 1908 s’est vendu à plus de 50 millions d’exemplaires et a été adapté un nombre incalculable de fois. Anne est née d’une collaboration entre CBC et Netflix qui a permis d’attirer cette scénariste déjà récompensée d’un Emmy dans sa carrière sur ce projet.

L'histoire d'une jeune fille adoptée qui se bat envers et contre tout pour se faire accepter et gagner l'affection de son nouvel entourage. En 1890, une adolescente qui a été maltraitée des années durant en orphelinat et par un chapelet de familles d'accueil atterrit par erreur dans le foyer d'une vieille dame sans enfant et de son frère. Avec le temps, Anne, 13 ans, va illuminer leur vie et celle de leur petite communauté grâce à son esprit fantasque, sa vive intelligence et son imagination débordante.

Je n’avais jamais vu d’adaptations du roman (ou en tout cas pas que je connaisse) donc forcément, Anne est le premier truc que je vois et je ne peux ainsi pas comparer les adaptations. C’est vraiment dommage que je n’ai pas réussi à m’accrocher à tout ça car je suis sûr et certain que la série avait vraiment de quoi m’accrocher. Peut-être que j’irais voir un ou deux épisodes de plus afin de me faire un peu plus mon opinion car même si je compare Anne à La Petite Maison dans la Prairie, je sais très bien que les deux séries ont des différences en plus de se ressembler légèrement. Notamment dans l’écriture qui est ici plus fine, plus soignée et donne vraiment l’impression d’être sur une chaîne du câble américain (ou sur Netflix tout simplement). L’approche choisie fonctionne bien mieux que l’on ne pouvait l’espérer et même si l’adaptation de ce roman n’était sûrement pas facile, Anne réussi son pari. Disons que la chance de Anne est de raconter des choses assez universelles avec un ton dramatique teinté d’une certaine forme d’espoir. C’est sans compter sur le talent de Amybeth McNulty qui sous les traits de la jeune Anne donnerait presque envie de finir la saison rien que pour son talent sans failles.

Note : 5.5/10. En bref, ce n’est pas mon truc mais cela a le mérite d’être plutôt soigné.


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