Critiques Séries : Arrow. Saison 5. Episode 17.

Arrow // Saison 5. Episode 17. Kapiushon.

Ce qui est étrange avec cet épisode c’est qu’il donne par moment l’impression d’être une accumulation de ce que Arrow sait faire de pire, et d’un autre côté ce qu’elle sait faire de meilleur. Le mariage des deux fonctionnent plutôt bien, ce qui est forcément étonnant. Alors que Prometheus tente d’avoir la confession d’Oliver, la série plonge alors dans un ton résolument plus sombre que ce que l’on avait pu voir jusqu’à présent. Même Adrian Chase et ses plans machiavéliques ne peut pas rivaliser avec ce qui se passe avec Oliver en Russie. Ce qui est étonnant mais permet de voir à quel point Oliver a beaucoup évolué au fil des années, beaucoup grandi aussi. Les flashbacks sont toujours utiles afin de montrer la violence qui règne encore au fond d’Oliver, malgré tout ce que Arrow tente de nous faire croire dans le présent. Cet épisode a quelque chose de vraiment intéressant à raconter au sujet d’Oliver et je pense que c’est ce qu’il y a de plus important ici. « Kapiushon » aurait rapidement pu devenir un mauvais épisode étant donné qu’il n’y avait pas grand chose à raconter sur certains points mais je suis content de voir que Arrow sait évoluer. C’est rassurant. Le secret d’Oliver, que ce dernier s’est bien gardé de raconter à ses proches et qu’il semble vouloir oublier lui-même permet de donner au personnage une toute nouvelle dynamique et de mieux cerner l’évolution que la série cherche à lui donner cette année.

Les parallèles que la série créé entre le passé et le présent sont vraiment intéressants et permettent de comprendre à la fois les deux temporalité. Bien évidemment que Adrien Chase doit avoir tord sur certains points au sujet d’Oliver. Après tout, si le héros ne peut pas contredire le vilain, alors c’est une mauvaise façon de faire les choses. Mais en tout cas, la série s’amuse intelligemment avec ses deux temporalité et parvient à nous offrir un flash : qu’est-ce qui a changé entre les flashbacks et aujourd’hui ? Oliver a rencontré Felicity et Diggle qui ont su le remettre dans le droit chemin. Rappelez vous après tout au début de la première saison avant qu’il ne soit mieux encadré, il voulait venger sa famille coûte que coûte. Arrow s’amuse donc avec l’un des épisodes les plus étranges qu’il soit. C’est à la fois mauvais et brillant, mais l’équilibre et trouvé et le mélange de tout cela donne ce qui pourrait presque être l’un de mes épisodes préférés de la saison. Le passage russe de la série fonctionne bien mieux que je n’aurais pu l’imaginer, sans compter qu’il y a des tas de liens créés avec le Arrow d’aujourd’hui qui font vraiment mouche. L’apparition de John Barrowman sous les traits de Merlyn fait partie de ces petits caméos qui font tout l’intérêt d’un univers comme celui d’Arrow et cie. J’ai hâte de voir la suite de la saison tant elle reste pour le moment fantastique.

Note : 8/10. En bref, un épisode étrange et étonnant à la fois.