Tir aux pigeons

Christiane Chavane se prépare au premier tour ! LA ROUTE DE LA SERVITUDE


Selon nos médias aux ordres, François Fillon ne serait pas un justiciable comme les autres. En résumé, la Créature fabriquée par le Dr Attali-Frankenstein doit être poussée par tous les moyens au sommet de l’état, quitte à se constituer une justice sur mesure. Seulement voilà : quand on commence à considérer que la justice doit être différenciée selon le justiciable, et a fortiori quand le justiciable est un opposant politique, c’est la fin du système démocratique. Dans son dernier meeting à Toulon, Le Monsieur Trissotin de la politique a parlé une demi-heure pour ne rien dire, mais s’est acharné à éreinter le Front National, parti diabolique, à qui il compte bien faire barrage. Sa haine du FN lui tient lieu de programme. Or, en salissant par la diffamation et par l’instrumentalisation de la justice le seul candidat qui risque réellement de le battre, plutôt que de convaincre les électeurs potentiels de sa supériorité sur son rival, il montre de quel côté se situe le vrai fascisme. Quant au FN, il a eu 5 ans pour lui couper l’herbe sous les pieds, lorsqu’il a participé directement ou indirectement au gouvernement Hollande. Pendant ces 5 ans le FN n’a fait que se renforcer. C’est donc que les invectives sont insuffisantes et ne tiennent pas lieu d’argument. S’il avait voulu tuer le FN, il fallait commencer par ne pas désespérer les Français par une fiscalisation ubuesque, la dictature du politiquement correct, l’interdiction de nommer les choses par leur nom, et une ouverture à l’immigration qui frise la folie furieuse.

Je rappelle ci-dessous quelques articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, sur laquelle s’appuie notre Constitution :

Art. 1er. -Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Art. 6. -La Loi est l'expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Art. 9. -Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
Art. 16. -Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Cela étant, et malgré les sondages bidons faits par des instituts français qui sont tous aux mains du fan club de Macroléon le Petit, les résultats du prochain premier tour sont loin d’être certains. Filteris, qui jusqu’ici ne s’est pas encore trompé, nous donne le trio de tête : le Pen, Fillon, Macron dans cet ordre, mais les courbes changent chaque jour et un 4e larron, Mélenchon, est en train de monter.

Pas besoin de s’appesantir sur des perspectives de second tour Fillon/Le Pen (aujourd’hui très probables), ou Le Pen/Macron. Macron/Fillon semble plus incertain, mais dans ce cas il faut s’inquiéter de l’imagination fertile de la Soros Connexion pour faire barrage – voire éliminer – Fillon.

Mais ce qui nous pend au nez, c’est que Mélenchon se retrouve au second tour en lieu et place du faux philosophe, soit contre le Pen, soit contre Fillon. Dans les deux cas j’espère que les Français ne seront pas assez fous pour voter pour le clone de Chavez et de Tsipras : il suffit de voir le brillant résultat de leur politique en Grèce et au Venezuela (où les gens n’arrivent même plus à se nourrir, le poids moyen par habitant a baissé de 9 kg) pour être douché. Le Pen serait à tout prendre un moindre risque car elle ne disposerait pas d’une majorité de gouvernement et devrait probablement composer avec les LR et mettre de l’eau dans le vin de son programme économique.