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Samourai gourmet le dernier drama japonais à dévorer

Publié le 07 avril 2017 par Tanja @HaKo_niwA

Samourai gourmet le dernier drama japonais à dévorer

Depuis le 17 mars 2017 un nouveau drama japonais est disponible sur Netflix. Il s’agit de Samoura Gourmet. Adapté du roman Nobushi no Gourmet de KUSUMI Masayuki, il est publié en 2009 au Japon. Une adaptation en manga a été effectuée par TSUCHIYAMA Shigeru en 2014 aux éditions Gentōsha. Ces œuvres restent inédites en France. Nous connaissions KUSUMI Masayuki pour avoir collaboré avec le Jiro Taniguchi pour le Gourmet solitaire ou encore Le promeneur (Edité par Casterman).

Samurai Gourmet nous immerge dans la vie de Takeshi Kasumi, un retraité se rendant compte qu’il a beaucoup de temps à perdre et qui se décide à découvrir les petits plaisirs de la vie. Il devient épicurien. Boire et manger. La vie en quelque sorte. Cette passion inattendue éveille en lui… l’esprit d’un samouraï.

Chaque épisode de 28 min environ est une tranche de vie du héros et surtout un bon petit plat à déguster. Avec une bonne bière au passage. Si sa première bière du déjeuner sera compliqué à commander, par la suite ce sera bien plus facile. C’est rafraîchissant de ne pas avoir une moral toutes les deux secondes sur manger cinq fruits et légumes par jour, buvez avec modération ou les produits laitier sont nos amis. Sans déconner ça fait du bien !

Samourai gourmet le dernier drama japonais à dévorer

Il mange, il boit, et surtout il se fait du bien. Dans ses rêveries ce fameux samouraï n’est qu’un prétexte. Une version plus viril de lui-même qui sait s’imposer en société.

Sans prétention ce drama donne faim (et soif), mais donne aussi envie d’aller découvrir le monde vaste de cuisine japonaise. On s’attache assez vite à cet ancien salariman qui enfin profite de la vie, souvent seul, et parfois avec sa femme quand leur emploi du temps le permette.

Si j’ai préféré La cantine de nuit (midnight diner), Samourai Gourmet est une nouvelle occasion de prendre le temps de vivre et de baver devant un nombre de plats incalculable. Y a pas à dire… vivement la retraite !


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