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La danse des vivants d’Antoine Rault, Prix libraires en Seine

Par Deedoux
La danse des vivants d’Antoine Rault, Prix libraires en Seine
Fin de la Première guerre mondiale, été 1918.
Charles revient de la guerre mais ne sait plus ni son prénom, ni son passé. Tout est oublié, envolé.
Personne ne se l’explique, ici, en France. Et puis, personne ne semble attendre cet homme qui aimerait pourtant bien être reconnu par quelqu’un.
L’occasion est trop belle pour la laisser passer. Les autorités françaises voient en Charles, le sujet parfait pour s’infiltrer en Allemagne.
Alors, commencent la transformation d’un français en un allemand, d’un homme à qui aucun souvenirs ne revient en homme qui doit tout apprendre de sa toute nouvelle identité.
Un roman qui intrigue et qui fascine. Dès le début, j’ai été happée par cette histoire originale qui avait tout pour dérouler une histoire avec un petit et un grand H, originale, connue et mystérieuse à la fois.
On entre dans l’intrigue en se posant comme témoin de l’histoire, comme ami de ce personnage attachant qui suit le mouvement tout en essayant de se débattre contre la politique, les intérêts des militaires et la débâcle. On attend les événements qui nous permettront d’entrer dans une aventure inédite.
Les pages défilent et c’est une mêlée de sentiments et d’émotions qui nous est décrite.
Le style est simple, c’est bien écrit, sans fioritures, on est dans le vif du sujet avec des descriptions qui font penser à celles de Pierre Lemaitre dans Au revoir là-haut.
La guerre, le front et les effets de cette dernière sur les hommes y sont racontés avec brio.
J’avais hâte de connaitre la fin et d’être étonnée par la tournure qu’allait prendre les choses. Malheureusement, la fin m’a laissée un peu sceptique. Plus j’avançais vers les dernières pages, plus je me demandais comment l’auteur allait clore l’histoire.
J’ai été étonnée que le dernier quart soit mené de cette façon.
Peut-être en ai-je trop attendue dès le début ? Qui sait !
Je ne regrette toutefois pas d’avoir lu ce roman qui mérite d’être lu pour le contenu documenté qu’il offre. On voit qu’Antoine Rault a fouillé, cherché des détails, des anecdotes pour être au plus près de la vérité. Les intrigues questionnent sur notre propre façon de voir la vie et des situations en particulier.
On en apprend beaucoup et c’est donc plaisant, malgré sa fin.

La danse des vivants, Antoine Rault, Albin Michel, 2016.



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