« L’homme chauve-souris » – Jo Nesbø

C’est à la suite d’une chronique de la blogueuse Prettyrosemary que j’ai eu envie de découvrir ce livre!

J’ai, par conséquent, sauté dessus lorsque je l’ai trouvé en librairie en édition limitée (mention spéciale à la superbe couverture aux reflets dorés) et au prix découverte de 5,70€

Avec cette lecture, je vous embarque pour un voyage un peu particulier!

Le livre : « L’homme chauve-souris »

Crédit photo : Samsha Tavernier

L’auteur : Jo Nesbø est un auteur norvégien aux multiples casquettes puisqu’il fut également musicien, auteur-interprète et journaliste économique.
Il est, notamment, connu pour avoir joué au sein du célèbre groupe de pop norvégienne « Di Derre ».

Son premier livre « L’homme chauve-souris » a reçu, en 1998, le prix du meilleur roman policier nordique. Suivront d’autres livres sur les aventures du célèbre inspecteur Harry Hole, entre autres, « Les cafards » et « Rouge-Gorge« , sacrés meilleurs polars norvégiens par les lecteurs et auditeurs de la radio nationale norvégienne.

Pour le suivre : c’est ici

Le résumé : « Une jeune Norvégienne est retrouvée morte au pied d’une falaise en Australie. L’inspecteur Harry Hole est envoyé sur place par sa hiérarchie, soucieuse de l’éloigner suite à un événement tragique, pour assurer la liaison entre Oslo et la police locale. Plongé dans la culture aborigène alors qu’il est prié de rester en retrait de l’enquête, il tombe sous le charme d’une Suédoise et lui dévoile peu à peu son passé. Mais les meurtres sauvages se multiplient jusqu’à toucher Harry de près. Impliqué personnellement dans cette affaire, il se lance dans une traque acharnée, au risque de sombrer. »

Mon avis : Ce livre est un peu comme un road-trip sur les terres Australiennes. Il démarre en douceur, nous laisse le temps de s’imprégner du paysage et des passagers, prend quelques détours (qui nous donnent parfois un peu le tournis), puis passe la 6ème pour une course folle jusqu’à l’arrivée!

Le style de Nesbø est assez brut tout en étant, paradoxalement, plein de poésie et de mélancolie. Il nous décrit l’inspecteur Harry Hole (qui sera, par la suite, le héros d’une saga autour de ses enquêtes) comme un personnage dur à cerner, flic torturé et attachant.

Ce qui m’a attiré dans ce livre c’est le mélange des cultures : le style norvégien (qui donne des polars secs et mouvementés, parfois un peu crus) mixé avec les mythes ancestraux des aborigènes et les difficultés sociales que rencontrent ces peuples dans l’Australie d’aujourd’hui.

Tous ces ingrédients donnent une profondeur particulière à l’enquête, riche en rebondissements et en révélations sur les personnages qui ne sont ni blancs, ni noirs (métaphore de ces aborigènes métisses qui ne s’intègrent dans aucune communauté).

Le hic, c’est la multitude de personnages et de pistes au fur et à mesure des investigations qui m’a, parfois, un peu perdue.

Toutefois, le dernier tiers du livre est une telle poussée d’accélérateur que j’en ai tout oublié. Je ne suis pas une fine enquêtrice, mais je ne me doutais pas du tout de la chute de ce roman.

En bref : j’ai beaucoup apprécié ce premier tome des aventures de l’inspecteur Harry Hole. J’ai, désormais, envie de découvrir ce qu’il va advenir de lui et s’il sortira indemne de cette première expérience!

Connaissez-vous cet auteur? Cette saga?