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Sauver ce qui peut l’être : ne voter en aucun cas pour Emmanuel Macron !

Publié le 24 avril 2017 par Delanopolis
Votez utile ! Sauver ce qui peut l’être : ne voter en aucun cas pour Emmanuel Macron !
Ayant dès le lendemain de l’éclatement de l’ «affaire» Fillon appelé à la tenue de nouvelles primaires par Internet, pressentant en effet que le candidat ne pourrait s’en sortir, c’est néanmoins avec amertume que je vois les dégâts prévisibles se produire.

Je n’ai guère envie de tirer sur une ambulance. Mais, autant le dire crûment, hier soir François Fillon a aggravé son cas en appelant à voter pour Emmanuel Macron. Il fallait au minimum qu’il prône l’abstention et à se concentrer sur les législatives. En soutenant Macron, il lui donne l’élan pour réunir une majorité à l’Assemblée. C’est un piège dans lequel Mélenchon n’est pas tombé. Hé oui ! Que mes lecteurs du Figaro me pardonnent mais c’est la dure réalité : Mélenchon est, une fois de plus, meilleur tacticien que Fillon.

Car, en réalité, rien n’est pire pour la France que Macron. C’est le candidat de la triple soumission : à la bureaucratie de Bruxelles et Francfort, au communautarisme islamiste et au règne de la haute fonction publique mâtinée de banque d’affaires. Les trois principaux maux de la France sont désormais incarnés en une seule personne qui risque malheureusement de la présider pour les cinq ans qui viennent.

Hier soir, le ciel s’est abattu sur la tête de beaucoup de patriotes. Droite année zéro, pourrait-on dire ...

Macron est un candidat fabriqué, creux. C’est une pochette-surprise : attrayant en apparence, à moitié vide, ne contenant que des gadgets et qui ne vous en donne jamais pour votre argent.

Ce qu’il faut avant tout désormais, c’est l’empêcher de trop nuire et briser son offensive en le privant de majorité au Parlement.

Car il ne faut pas perdre espoir. La réalité se chargera de dissiper ce cauchemar d’un hold-up sur la démocratie. Subsiste le problème de la dette, demeure celui de l’islamo-fascisme et du communautarisme régressif et nous attendent toujours, pour nous contraindre à résipiscence, nos créanciers d’Europe et d’ailleurs.

Le vrai maître de la France, on s’en rendra vite compte, s’appelle Mario Draghi. Il vit et travaille à Francfort et Emmanuel Macron sera avant tout son ambassadeur. Tout au plus pourra-t-il négocier quelques accommodements raisonnables - encore eux - dans la mise au pas de notre indépendance.

Dans ces conditions, au lieu de courir tel le poulet décapité pour se faire définitivement plumer, la droite républicaine devrait enfin se demander s’il n’y a pas moyen de discuter avec le Front national plutôt que de ressasser l’antienne du Front républicain qui la mène toujours et encore au reniement et à l’échec.

Bref, c’est d’une sorte de François Mitterrand dont la France de droite et du centre a désormais besoin, qui la fera sortir de l’ornière d’un débat truqué la condamnant définitivement à l’opposition.




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