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Entretien avec la Barbière de Paris (concours)

Publié le 26 avril 2017 par Unionstreet
Entretien avec la Barbière de Paris (concours) Quelle est l'histoire de votre salon ? (comment vous est venu cette idée ?)

Je suis devenue barbière par passion, à l'age de 9 ans j'ai été séduite par la gestuelle de la tonte de barbe. Jean Louis Bourrasseau et Monsieur Ozcan qui m'ont appris les bases du métiers. Janvier 2000 ouverture du barbershop, où on a mis au point le rasage de barbe à la vapeur, avec une partie soin pour le visage et la sculpture du torse. Quand on a affaire à un client qui ressemble à bob l'éponge avec la pilosité de Demis Roussos, on enlève l'excédent de poil, pour tracer la ligne du torse. Puis, on va venir créer une illusion pour dessiner son torse.

Vous semblez très actifs sur le marché de la barbe, vous avez fait une collaboration avec Guerlin dans le cadre du movember comment arriver en disruption ?

Les hommes n'ont pas de véritable lieux dans lesquels ils peuvent prendre soin d'eux. Nous leur offrons un espace qui centralise tous les soins ; manucure, épilation, barbe et cheveux. Le marché se développe de plus en plus, quand un homme vient chez nous et goûte à nôtre qualité de service, il ne retourne plus dans un salon mixte. Car ils ont vu la différence d'approche. Notre carte est vraiment étudier selon toutes les bourses. La barbière de Paris cherche l'excellence et c'est pour cela que nous arrivons à travailler avec Guerlin, Dior et Chanel.

Le camion salon est-il un projet qui est amené à se développer ?

C'est quelque chose de très éphémère, nous sommes une adresse de destination. Le barber truck de manière épisodique, oui, mais cela ne fait pas parti du business plan.

Vous faite des nocturnes les jeudis soirs comment votre clientèle accueil cette initiative?

Nous avons la matinale et la nocturne. Nos créneaux de matinale commencent à 7h30 et la nocturne se terminent à 22h. Nous sommes complet sur ces créneaux car il y a une clientèle qui est en demande, et nous réfléchissions à l'ouvrir sur toute la semaine.

Vous considérer le métier de barbier comme un art, mais qu'est ce que cela implique ?

Quand je parle d'art, c'est pour amener ce métier d'artisan au métier d'art. Nous faisons des shows sur l'extension de la barbe. Toutefois, j'ai un coté marketing très poussé car sans cela on n'existe pas, je suis dans l'air du temps.

Quels conseils donneriez vous à nos lecteurs souhaitant avoir une barbe fournis mais bien entretenue ?

Il faut faire une distinction entre le cheveux et la barbe. Pour ne pas avoir la sensation d'un balais brosse, il faudrait faire un masque à barbe 1 fois par semaine. L'enroulé dans du cellophane, il faut la brosser pour contenir le poil et que ca ne parte pas en jachère. Ca demande un soin au quotidien. Nous avons fait le barbe mousse, nous avons fait des huiles et sérum. L'huile donne de la brillance, le sérum va plutôt la contenir.

Entretien avec la Barbière de Paris (concours)
Vous avez eu l'occasion d'aller à London et New York, est-ce qu'il y a une grande différence en terme de technique d'après ?

Il y a une grande différence en terme de technique et j'ai été assez déçue. Il y en a très peu qui donne des conseils. Il n'y a pas de proposition de technique un peu subtil que ce soit sur la westcoast à New York ou à London. En France nous sommes plus avancé techniquement, quand ils mettent barbershop, c'est un coiffeur plutôt qu'un barbier.

D'où viennent vos produits ? Vous avez un petit chimiste?

J'ai choisi un laboratoire et mon expertise terrain, nous avons fait beaucoup d'aller retour avec le laboratoire afin de trouver le parfum idéal. Nous sommes parti sur un parfum neutre, qui masque un peu les composants, nos produits sont composé dans l'ensemble de produit naturel.


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