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Le Journal intime de Georgia Nicolson, tome 1 : Mon nez, mon chat, l’amour et… moi, Louise Rennison

Par Maliae

Le Journal intime de Georgia Nicolson, tome 1 : Mon nez, mon chat, l’amour et… moi, Louise RennisonRésumé :  Georgia Nicolson a 14 ans et trouve que sa vie est un enfer ! Son chat se prend pour un rottweiler, son père voudrait aller vivre en Nouvelle-Zélande, sa mère porte des jupes trop courtes pour son âge .
Sa meilleure amie ne perd pas une occasion de lui casser le moral et le garçon le plus canon du quartier sort avec une cruche aux oreilles décollées au lieu de comprendre que Georgia est la femme de sa vie.
Enfin, s’il n’y avait que ça, elle pourrait survivre, mais il y a cette chose gigantesque au milieu de son visage, son nez !

Avis : J’avais besoin d’une lecture détente, et celle-ci a joué son rôle. Georgia est un ado, elle râle, rien ne lui plaît, mais dans le fond, on sent qu’elle aime ses parents, ses amies et même son chat. Georgia aimerait trouver l’amour, et se retrouve à sortir avec les premiers venus, sans éprouver le moindre sentiment au final. Par peur de se retrouver célibataire. Je pense que ça montre un mal être de notre société, la peur, même à seulement 14 ans, que peuvent éprouver les filles à finir seule, comme si c’était un mal ou une tare, alors que chacun peut et devrais avoir le choix d’avoir la vie qu’il désire.

C’est une lecture drôle et simpliste, le genre que j’aime bien (même si dans ce style je préfère largement le monde délirant d’Ally). On se laisse entraîner par les délires de Georgia, et j’ai même eu quelques fois des petits bondissements de cœur. L’écriture est simple, mais la façon de raconter de Georgia est marrante, ça m’a fait sourire, voir rire par moment.
J’ai bien aimé le personnage de Georgia, malgré son côté crise d’ado, on sent bien qu’elle est ironique et sarcastique, et j’ai adoré son chat.
Je voulais me détendre et malgré quelques grincements de dents, ça m’a détendu, donc c’était parfait.

Gros bémol ceci dit, les propos lesbophobes et transophobes qui m’ont grandement dérangé.

Phrases post-itées : 
« Le jour où il a saccagé mon pull quand je l’ai pris dans mes bras, j’aurais dû me douter qu’au rayon chat tout ne tournait pas rond. »

« Il s’est mis en rogne comme tous les parents du monde dès qu’on leur fait remarquer à quel point ils sont stupides et à côté de la plaque. »

« – On vit dans un monde libre, ma veille, tu peux pas forcer les gens à faire les trucs que tu veux toi. »

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