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Histoires de placards

Publié le 26 juin 2008 par Stellia Mlle

Histoires de placardsA l’heure des soldes et à l’orée de l’hiver, toute femme rêve chiffons et trouve là une occasion rêvée pour recenser le contenu de ses placards. Enfin, toute, je ne sais pas mais moi, oui. Je ne veux pas faire une illustration de l’archétype féminin, mais mes placards croulent sous le monceau de linge qui s’y entasse. Des tonnes de vêtements en veux-tu en voilà. Mais misère, je n’ai jamais rien à me mettre, et ne trouve jamais de quoi faire une tenue parfaite. Du coup, je me suis posé la question : pourquoi ? pourquoi malgré toutes ces piles anarchiques rien ne trouve grâce à mes yeux ? pourquoi alors qu’on n’arrête pas de nous faire des flash-backs mode et des revivals de style, aucun de mes vêtements des années passés ne colle à la tendance ? Comme je n’ai trouvé aucune réponse (et pas parce que je n’ai aucun goût et ferais mieux de m’abstenir, merci), j’ai entrepris de donner un grand coup de balai là-dedans. Me disant, ô naïve que je suis, que j’allais scanner chaque pièce d’un regard acéré et éliminer impitoyablement toute “faute” de style.
Le résultat ? moi, assise entourée de montagnes de vêtements jonchant le parquet, prête à faire deux nouveaux tas : je garde, je jette. Simple, n’est-ce pas ? Eh bien peut-être, mais pas rudement efficace. J’ai dû éliminer mollement une quinzaine de (petites) pièces et autres tshirts préadolescents extendus et délavés. Mais la quasi-totalité de ma garde-robe a été sauvée du déluge. Et je me retrouve avec les mêmes habits (mieux rangés, il est vrai) et les mêmes questions existentielles devant mon placard.
Parce que chaque vêtement a une histoire, j’ai été incapable d’éliminer une simple “pièce”, mais je regardais le vêtement chargé de souvenirs et de symboles entre mes mains, qui me lançait de ses petits yeux imaginaires « garde-moi, garde-moi, tu te souviens quand tu as flashé sur moi, là sur le portant de cette petite boutique, alors s’il-te-plaît garde-moi ! ». Et évidemment, ça a marché (ou alors, il reste l’éventualité, non négligeable, que je sois complètement folle puisque mes vêtements me parlent :razz: ). Moi qui voulais faire de la place pour les nouveaux vêtements qui viendront leur prêter main-forte, c’est râpé.

En revanche, le côté de placard de Monsieur mon mari a eu le droit, lui aussi, à un tri sélectif. Même montagne de linge sur le parquet (mais au singulier car c’est un garçon et les garçons ont généralement moins de linge que les filles, c’est bien connu). Et là, j’ai entrepris implacablement d’appliquer la même méthode : c’est quoi ce truc ? c’est moche, c’est vilain et c’est délavé ? (et accessoirement, on dirait que ça appartient à ¤ un ado prépubère/¤ un ptit papy /¤ n’importe qui sauf un jeune homme sexy et very miam? -cochez les bonnes réponses) Zou, poubelle. C’est marrant, cette fois ce n’était pas le vêtement qui me faisait des petits yeux piteux, mais Chéri avachi sur le canapé tel un mouton promis au sacrifice

:shock:
En même temps je n’ai pas été méchante : je lui ai promis que pour chaque pièce jetée je lui en rachèterai une, ça va, c’est pas la mort comme deal. Et c’est aussi un des avantages d’avoir un mari chéri! on fait deux fois plus de shopping!
:grin:
 Et je l’ai aussi laissé faire un tour du côté de ma pile de linge à moi, pour qu’il puisse exercer son droit de veto (après tout, y’a pas de raison). Bon, ce faisant, j’ai compris le problème : il est pire que moi. Il ne veut rien jeter et il aime tout. Finalement c’est génial
:wink:


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