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[Critique] One More Light : l’ampoule basse consommation de Linkin Park

Publié le 19 mai 2017 par Linfotoutcourt

One More Light, septième album déroutant des californiens de Linkin Park, nous ferait presque regretter d'avoir rallumé la lumière.

Méconnaissables. Si le groupe a toujours revendiqué cette envie de jouer sur différents tableaux, du nu-metal/hip-hop des débuts en passant par l'électro avec A Thousand Suns en 2010, la reconversion est ici totale, (trop) brutale, et disons-le, plutôt ratée. Surfant sur des sonorités résolument modernes, les Linkin Park nous servent sur un plateau tout propre, tout lisse, un opus sans saveurs ni identité. Une grosse prise de risque pour le groupe qui devra, dès cet été, défendre cet album dans les plus gros festivals métal d'Europe...

Aseptisés. Dès les premières notes, on a cette désagréable impression de s'être mépris sur la marchandise. Exit les grosses guitares saturés, au placard la fougue et la rage dans la voix de Chester Bennington. Place aux balades pop, très actuelles mais tellement impersonnelles, aux antipodes d'un morceau comme Shadow of the day. Quoique cohérent dans son ensemble, One More Light pêche par son manque criant d'originalité, cédant un peu trop facilement aux sirènes du " radio-friendly ". S'il est toujours compliqué de critiquer un groupe qui tente de se renouveler, difficile de trouver une issue à cet essai hasardeux, à la lumière trop faiblarde.

One More Light de Linkin Park, sorti le 19 mai 2017

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