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Poème 41

Publié le 21 mai 2017 par Adtraviata

Parfois la nuit quand
Je dors
J’entends la minuterie

Minutieuse
Monotone de la mort

Et j’ai besoin aussitôt
De me coller tout
Contre toi

Contre ta peau de talc

Comme un poster
Mouillé oublié sur un
Mur de la ville

Une affiche électorale
Sous la pluie

Au matin
Je regarde le trafic des
Nuages

Le feu rouge du soleil
Dans la fenêtre
Sale

Puis je descends
M’aligne avec d’autres
Au bord du Styx

Et plonge
Dans la tasse
De café tiède du métro

Werner LAMBERSY, Sommet d’où jeter son pinceau, Taillis Pré, 2016

Poème 41

Eugène Boudin, Nuages blancs, ciel bleu, vers 1854-1859


Classé dans:De la Belgitude, Des Mots en Poésie Tagged: Poésie, Werner Lambersy

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