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Soundgarden ‘ Superunknown

Publié le 21 mai 2017 par Heepro Music @heepro

Soundgarden ‘ SuperunknownAlors que le groupe avait fini par se reformer, par enregistrer un nouvel album, après que son leader ô combien charismatique avait enregistré plusieurs albums solo – le point d’orgue étant sans nul doute le grandiose « You know my name » pour le générique de James Bond Casino Royale –, formé un autre très grand groupe – Audioslave restera à jamais comme le tout premier groupe américain a avoir, en 2005, pu donner un concert dans la Cuba castriste depuis 1981, et cela gratuitement et devant plus de 70 000 Cubains –, personne ne pouvait s’attendre à cette nouvelle il y a quelques jours. Oui, Chris Cornell, lui aussi, s’en est allé. Lui aussi, trop tôt. Mais surtout, lui aussi, de son propre gré. Nous ne tergiverserons pas sur le grunge, sur l’histoire de la musique, sur la vie des artistes en général. Nous allons, plutôt, mais sans la moindre originalité non plus, nous attarder sur ce qui fut, est et restera le pourquoi de notre propos : l’année 1994, la sortie d’un certain Superunknown, couronné d’un incommensurable « Black hole sun », hymne à jamais de toute une génération.

Chris Cornell, qui aura dorénavant 52 ans à tout jamais, aura participé grandement à l’histoire de la musique des trente dernières années, en particulier les années 90 (avec Soundgarden donc, mais aussi avec son autre groupe culte Temple Of The Dog) et les années 2000 (la B.O. de James Bond, et Audioslave). Retour sur l’année de ses trente ans et le moment qui demeurera la cime de sa carrière.

Aujourd’hui, comme lors de sa sortie, peu de monde parmi les critiques ou chez les fans ne pouvaient nier un fait : Superunknown, pourvu de 1000 qualités, souffrait d’un défaut essentiel – à savoir, qu’il était trop, mais alors beaucoup trop long. Pourquoi ? Parce que Soundgarden propose un son lourd, lent (ou qui prend son temps). Alors, seize titres pour plus de 75 minutes de musique, c’est trop.

Pourtant, comment Superunknown, malgré son talon d’Achille, put-il alors tout de suite devenir le classique qu’il est resté en 2017 ? En voici les réponses. Outre la voix de Cornell ou le talent de musiciens des quatre membres du groupe (et parler de leur talent est un doux euphémisme !), il y a une ribambelle de chansons qui justifieraient à elles-seules de posséder ce genre d’albums. Tout de suite, balayons d’un revers de la main « Black hole sun », que tout le monde connaît, et qui n’a d’équivalent qu’un certain « Smells like teen spirit »… L’un des autres singles fut « Spoonman », moins emblématique car, forcément, difficile d’exister dans l’ombre de « Black hole sun », mais pourtant, ce titre est musicalement mille fois supérieur à ce dernier.

Ailleurs, des titres comme « My wave », « Mailman », « Fell on black days », « The day I tried to live » ou  « 4th of July » ont également très grandement participé aux lettres de noblesse de l’album. L’un des moments-clé selon moi est « Fresh trendils ». La cohésion entre tous les instruments et la voix de Cornell (« les » voix devrais-je dire) atteint son apogée, alors que la musique est des plus lancinantes.

Bon, je ne vais pas aborder les seize titres. On aura compris. Et si mon préféré, ou plutôt fétiche, demeure l’album suivant, en 1996, Down On The Upside, impossible de faire l’impasse sur l’album qui a permis à Soundgarden d’être super connu à travers le monde entier.

(in heepro.wordpress.com, le 21/05/2017)

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