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Critiques Séries : The Leftovers. Saison 3. Episodes 5 et 6.

Publié le 22 mai 2017 par Delromainzika @cabreakingnews

The Leftovers // Saison 3. Episodes 5 et 6. It’s a Matt, Matt, Matt, Matt World / Certified.


Matt Jamison est un personnage que j’ai toujours aimé dans The Leftovers. La façon dont la série exploite ce personnage continue de plonger. Mais c’est pour les bons et loyaux services d’un scénario qui sait très bien utiliser ses personnages. Dans « It’s a Matt, Matt, Matt, Matt World », la série nous met tout de suite dans l’ambiance alors que le cold-open nous propose à la fois quelque chose de drôle et terrifiant. Ce que j’apprécie dans The Leftovers, c’est la capacité que la série a à nous offrir des cold-open étonnant qui sortent du lot et nous mettent tout de suite dans le bain. Pour ce qui est de la suite, c’est Matt Jamison qui prend la barre et nous guide jusqu’à cette scène finale, qui continue de démontrer la fatalité du monde dans lequel ces personnages vivent. La série décide donc ici de prendre une histoire globale et mondiale mais de la réduire à ses personnages ce qui n’est pas une mauvaise chose. Mais tout le contraire. Je dois avouer que je trouve ça assez fascinant d’une certaine façon. C’est de la part The Leftovers puise toute son énergie et l’intérêt que l’on porte à ses personnages. Ce qui est important pour Matt à ce moment là, c’est que l’anniversaire du Sudden Departure arrive à grands pas. Matt va croiser le destin de David Burton dans cet épisode, ce qui permet encore une fois de plonger les personnages dans une histoire complètement folle.

Mais David Burton n’est pas Dieu. Et le but n’est clairement pas d’en faire Dieu non plus. Si l’histoire de Matt est vraiment intéressante, ce n’est pas le seul truc qui m’a plu dans cet épisode. C’est aussi cette façon de créer des moments contemplatifs étonnants qui sortent du lot et permettent de faire d’autres trucs ici et là. Notamment nous plonger dans des aventures différentes et étonnantes. Il y a aussi eu une chose d’étonnante dans cet épisode et c’est l’ouverture. Le générique ne nous propose pas de thème musicale mais la dernière prière de Lyon, l’officier de la Marine française. Mais la musique dans cet épisode reste importante elle aussi malgré tout. Quoi qu’il en soit, The Leftovers démontre ici encore ses capacités à surprendre sur la forme. Puis c’est au tour de Laurie Garvey de se retrouver au centre des attentions. Avec « Certified », les choses avancent également bien. Laurie, ancienne thérapeute, doit à nouveau le devenir dans cet épisode alors qu’elle se rend en Australie afin d’aider Nora et Kevin dans leurs aventures. « Certified » est une occasion en or de faire des tas de choses différentes, qui sortent vraiment du lot. Mais comme c’est The Leftovers, ce n’est pas de façon normale ou classique que tout cela se passe. Bien a contraire. L’épisode est bien plus que tout ça. Les aventures australiennes sont intéressantes et changent de ce que l’on aurait pu voir ici et là dans la série.

Cette aventure permet de nous proposer quelque chose, de sortir les personnages de l’ambiance dans laquelle ils étaient jusqu’à présent à Miracle. C’est un regard différent qui est donc posé sur les personnages et que je trouve personnellement plus que séduisant. La fin de cet épisode est peut-être même le moment le plus important. Encore plus si c’est la dernière fois que l’on voit Laurie Garvey dans la série. Je ne suis pas vraiment prêt à accepter ce que l’on voit à la fin, qui suggèrerait que Laurie s’est suicidée. Pourquoi pas après tout, et cela fonctionne bien dans cette série. L’épisode s’ouvre sur un flashback, à un temps bien avant que la série ne commence son histoire. Quand Laurie était encore thérapeute. Cet épisode est étonnant aussi dans sa forme, qui change réellement de ce que l’on aurait pu voir ailleurs. The Leftovers sait créer des tas de trucs et c’est tout ce que j’aime là dedans. Le côté biblique de la chose est là aussi intéressante. Je crois bien que « Certified » est mon épisode préféré de la saison 3 pour le moment (en plus de l’épisode précédent qui était lui aussi brillant). Amy Brenneman est en tout cas parfaite depuis le début dans cette série, tout ce dont je pouvais rêver en somme.

Note : 10/10. En bref, brillant.


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