Magazine Culture

Jean-Baptiste PERRONNEAU, Portraitiste de génie dans l’Europe des Lumières au Musée des Beaux arts d’Orléans

Publié le 24 mai 2017 par Framboise32

Jean-Baptiste PERRONNEAU,  Portraitiste de génie dans l’Europe des Lumières au Musée des Beaux arts d’Orléans

Du 17 juin et au 17 septembre 2017, le musée des Beaux-Arts d’Orléans présente la première rétrospective consacrée à Jean-Baptiste Perronneau (v. 1715-1783), véritable portraitiste de génie à la personnalité artistique singulière et exigeante.

Cette exposition invite à visiter l’Europe des Lumières – moment du plus extraordinaire engouement pour le portrait jamais connu – à travers 120 œuvres provenant de prestigieuses collections publiques (musée du Louvre, National Gallery…) et privées, souvent inédites, mais aussi du musée des Beaux-Arts d’Orléans qui conserve le fonds le plus riche d’œuvres de l’artiste.

Dans un parcours chronologique, l’exposition retrace l’incroyable carrière du peintre (1734-1782) depuis sa formation et ses débuts fulgurants à Paris, marqués par sa réception à l’Académie royale en 1753, jusqu’aux voyages qui lui feront aborder les villes de France (Lyon, Toulouse, Bordeaux, Orléans) et d’Europe (Bruxelles, Rome, Londres) avant de faire d’Amsterdam un port d’attache et de départ vers les villes hanséatiques comme Hambourg ou vers Saint-Pétersbourg et Varsovie

Illustrant le goût du XVIIIe siècle pour le brillant et l’éclat, les pastels de Perronneau côtoient ici ses portraits peints à l’huile et comme chez leurs commanditaires de l’époque, des peintures des maîtres anciens, des œuvres de peintres et de sculpteurs contemporains de l’artiste, ainsi que des objets d’arts décoratifs. Tous réunis, ils offrent un regard neuf sur ce portraitiste trop rapidement classé comme le rival malheureux de Maurice Quentin Delatour (1704-1788) et qui s’avère être, au contraire, un artiste virtuose dont le parcours se distingue nettement de ses contemporains.

Ses réseaux de sociabilité embrassent en effet le siècle de manière plus complète que pour d’autres peintres, avec cette nouvelle composante de sa clientèle que représentent les acteurs du négoce et du grand commerce, qu’ennoblit la sociabilité artistique.

L’exposition reconstitue les liens que noue Perronneau lors de ces nombreux voyages avec les amateurs d’art et notamment sa longue amitié avec Aignan Thomas Desfriches — riche entrepreneur orléanais et futur fondateur du musée des Beaux-Arts d’Orléans — de laquelle naîtra une série de pastels parmi les plus importants de sa carrière.

Depuis 1860, le musée des Beaux-Arts d’Orléans, n’a cessé d’acquérir des œuvres de Perronneau, jusqu’à l’achat en juin 2016 d’un chef-d’œuvre — le portrait d’Aignan Thomas Desfriches — à la suite duquel le musée a souhaité restituer l’œuvre de Perronneau dans son siècle avec cette première rétrospective.

Pour info : Le musée des Beaux-Arts d’Orléans conserve le fonds le plus riche d’œuvres de Jean-Baptiste Perronneau fait de vingt-et-un portraits peints ou au pastel, entrés par le biais des descendants des modèles ou par des achats réguliers depuis 1860. L’acquisition majeure en juin 2016 du portrait d’Aignan Thomas Desfriches, réalisé en 1751 à Orléans, complétée depuis par l’acquisition du portrait de son épouse et du Portrait d’une femme en robe bleue et de son serviteur noir, vient enrichir cet ensemble avec l’une des œuvres les plus importantes de la carrière de Perronneau. Il était donc légitime que le musée d’Orléans, dont la collection des pastels du XVIIIe siècle constitue par ailleurs un des fl eurons, offre sa première rétrospective à cet artiste lié aux grandes heures de la ville

Musée des Beaux-Arts d’Orléans 1, rue Fernand Rabier 45000 Orléans

du 17 juin au 17 septembre 2017


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Framboise32 28519 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine