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Everything, Everything (2017), Stella Meghie

Par Losttheater
Everything, Everything (2017), Stella Meghie

Elle s’appelle Maddy, elle a 18 ans et n’est jamais sortie de chez elle. Atteinte d’une maladie rare qui touche son système immunitaire, elle est privée de tout contact avec le monde extérieur. Maddy est donc confinée dans sa grande maison où ses seuls contacts humains sont sa mère et son infirmière. Mais les choses vont vite prendre un autre tournant lorsque Maddy aperçoit son nouveau voisin dont elle va tomber amoureuse. Everything, Everything pose ses bases rapidements, et nous présente l’univers de Maddy et son décor quotidien.

Adapté d’un roman young adult, Everything, Everything est une bluette dont on aperçoit très vite les limites. L’exposition rend les choses très lumineuses, en totale contradiction avec la tragique maladie dont souffre l’héroïne. D’ailleurs, le premier mot qui vient en tête quand on pense au développement du sujet dans le film serait superficiel. Les éléments – que l’on parle de scénario, d’interprétations ou de décors – sont lisses ou aseptisés. Rien dans Everything, Everything ne touche alors qu’il devrait jouer avec la corde sensible du spectateur. Le traitement est tellement plat que l’émotion en devient inexistante.

Everything, Everything (2017), Stella Meghie

Rythmé par une BO qui veut rendre les choses cools, la distanciation avec l’histoire devient omniprésente. Les scènes de rencontres entre Maddy et son nouveau voisin, Olly, dans des espaces imaginaires sont répétitifs et n’arrivent jamais à combler le manque de pudeur qui serait nécessaire à ce début d’amour naissant. Il faut dire que l’interprétation des deux jeunes acteurs n’aident pas beaucoup non plus à s’impliquer dans leur histoire.

Le scénario enchaîne inlassablement les mêmes scènes, quitte à perdre définitivement son spectateur. Tout est prévisible et quand les événements semblent enfin prendre un peu d’ampleur, tout s’accélère tellement vite que le rendu est bâclé. Il n’y a pas grand chose qui peut sauver Everything, Everything, et certainement pas le fait de passer trois ans après Nos Etoiles Contraires, qui était sur le même sujet beaucoup plus réussi et touchant. Ici le film de Stella Meghie semble automatique et sans saveur, comme si le combat était perdu d’avance.

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