Où il est démontré, une fois de plus, que la France est dirigée par un charlot (7)

Où il est démontré, une fois de plus, que la France est dirigée par un charlot (7)

juin 27th, 2008 Posted in France, Les traitres, Sarkozisme et bling bling, Vidéos, Vie des médias et parisianisme

Ci-dessous, une nouvelle preuve que Sarkozy n’est qu’un sinistre menteur. Alors qu’il vient d’annoncer la nomination du président du groupe France Télévisions par le pouvoir exécutif [c'est-à-dire par lui], la chaîne France 3 exhume une interview de 1989 dans laquelle il disait exactement le contraire.

Chez les traîtres, le trouble est palpable même s’il ne se solde que par un silence gêné. Chacun d’eux la ferme pour tenter de conserver son bout de gras. Amara, son plan banlieues au rabais (elle doit quémander des miettes auprès de tous les ministères), Kouchner son peu d’autorité (puisque tout le monde sait qu’il n’est qu’une potiche, la diplomatie française étant dirigée par Jean-David Lewitte), et Hirsch son hypothétique RSA. Jean-Paul Jouyet, lui, n’a pu se retenir. Sur Canal +, il a déclaré qu’il n’aimait pas cette mesure qui lui rappelait la Cinquième République du début. Il n’y a guère qu’Eric Besson pour approuver Sarkozy. Il a déclaré avec son goitre d’auto-satisfaction :

« Cela ne me pose aucun problème : est-ce que les présidents ou les gouvernements précédents ne sont pas intervenus sur la nomination des présidents de l’audiovisuel public ? Ce que propose Nicolas Sarkozy me paraît plus sain, moins hypocrite. »

On comprend que cela ne lui pose aucun problème. Les traitres ne s’embarrassent généralement jamais de scrupules. Ils « pensent » et agissent selon leurs seuls intérêts. Ce sont évidemment les mieux à même de juger ce qui est hypocrite de ce qui ne l’est pas …

Besson, c’est le genre de type qui trouvera un jour, des vertus au monopartisme, à une presse muselée, et à toutes les mesures qu’il aurait critiquées naguère. De toute façon, cet individu inintéressant, qui n’a d’existence politique que du fait de sa trahison, a une mémoire aussi sélective que son nouveau maître.