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Les grenouilles ne veulent plus partir

Publié le 11 juin 2008 par Veronique_m
Hier matin, j'étais à deux doigts de mettre ma veste d'hiver. Ce matin je n'étais plus qu'à un doigt. Le 11 juin. Mauvaise humeur... La pluie est revenue la semaine dernière, nous a vaguement épargnés ce week-end, et elle est revenue de plus belle lundi. Ca encore, ça passe. Juste mais quand même, ça passe. Mais qu'en plus il se mette à faire un froid de canard, au point qu'on ait besoin de rallumer le chauffage pour de bon, ça dépasse franchement les bornes. Enfin, au moins ça me donne l'occasion d'utiliser mon nouveau parapluie de chez Umbrella shop, qui sèche plus vite que son ombre.
Avec toute cette flotte, je me remets à rêver de Sud, j'écoute Jorge dans le bus et je me dis que j'ai beau aimer Vancouver et y avoir planté quelques racines -en plus de la lavande sur mon balcon, je ne refuserais pas de refaire mes valises et repartir à l'aventure avec Mr. Husband. J'ai réalisé hier en parlant avec mon DRH qui nous quitte bientôt et qui a des plans en Argentine, que chaque fois que quelqu'un dans mon entourage se met à parler de s'installer ailleurs, mes yeux se remplissent d'étoiles, et la machine à rêver se met en route. Moi aussi je veux faire à nouveau partie de "ceux qui s'en vont". J'ai l'impresssion que lorsque les habitudes sont prises, les repères acquis, la pèpèritude s'installe et la stimulation s'endort. Il va bientôt être temps de bouger tout ça...
Ces temps-ci, je m'imagine bien quelque part où ça parle une autre langue, espagnol par exemple (quelqu'un pourrait me dire pourquoi l'idée de me mettre à parler allemand ne m'excite pas?), où le soleil brille un peu plus souvent qu'ici, où le climat fait du bien à mes cheveux, où je pourrais ressentir à nouveau l'excitation mêlée d'angoisse et d'inconfort qui accompagne les premières semaines dans un environnement inconnu, où la découverte m'attendrait au coin de la rue, où tout semblerait à nouveau possible. Je dois être un peu maso pour refuser de m'installer dans le confort du connu, mais maintenant j'ai compris que c'est comme ça que je suis, alors autant faire avec et suivre mon étoile.

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